Une étape décisive pour l’inclusion : l’Assemblée nationale a voté le remboursement intégral des fauteuils roulants par l’Assurance-maladie. Ce texte, porté par le député Sébastien Peytavie, marque une avancée significative pour les droits des personnes handicapées en France.
Handicap : les fauteuils roulants remboursés à 100% par la Sécu
Les fauteuils roulants, enfin à la portée de tous
L'Assemblée nationale a adopté une mesure historique pour l’accessibilité en France : les fauteuils roulants seront désormais remboursés à 100% par l’Assurance-maladie. Cette initiative répond à une promesse gouvernementale et met fin à des années de difficultés financières pour les personnes concernées. Actuellement, le coût élevé des fauteuils roulants représente un frein majeur pour de nombreux utilisateurs, contraints de recourir à des aides externes ou de s’endetter.
Avec cette loi, non seulement les frais seront couverts par l'Assurance-maladie, mais les complémentaires santé et la Prestation de compensation du handicap (PCH) viendront également en renfort. Le député à l’origine du texte, Sébastien Peytavie, lui-même utilisateur de fauteuil roulant, a souligné l’importance d’un équipement adapté. "Ce n’est pas un luxe, mais une nécessité vitale", a-t-il déclaré, dénonçant les plafonds de remboursement qui pénalisent les besoins spécifiques.
Un modèle inclusif en construction
Le chemin pour une accessibilité universelle n’est pas encore terminé. Le texte doit à présent être examiné par le Sénat, et des discussions techniques sur les prix sont en cours entre les fabricants, distributeurs et la Sécurité sociale. L’absence d’un plafond de prix dans cette loi est un point central.
Contrairement au projet initial du gouvernement, qui limitait le remboursement à des équipements d’un coût maximal de 6.300 euros, la loi adoptée prévoit un remboursement intégral sans restriction. Une démarche essentielle pour éviter que des utilisateurs soient exclus. Ce changement est d’autant plus crucial que les fauteuils roulants, adaptés aux besoins individuels, peuvent coûter jusqu’à 8.500 euros, voire davantage. L’objectif est clair : garantir l’accès à un équipement de qualité, quel que soit le profil de l’utilisateur.