Voilà une nouvelle qui va éveiller vos papilles ! La transparence dans la restauration est sur le point de connaître un changement majeur et positif. Olivia Grégoire, ministre déléguée aux PME et au Commerce, a dévoilé son ambition de donner un nouveau souffle au label « fait maison ».
« Fait maison » : les restaurateurs ne pourront plus tricher
Label « fait maison » : une évolution majeure en vue
Olivia Grégoire, la ministre déléguée aux PME et au Commerce, a exprimé son souhait d'apporter plus de clarté sur le label « fait maison ». D'ici 2025, tous les plats qui ne répondent pas à ce critère devront être clairement signalés sur les menus des restaurants. Une promesse faite dans le journal La Tribune Dimanche le 22 octobre 2023.
Cette démarche s'inscrit dans une volonté de valoriser les restaurateurs qui, malgré la hausse des coûts des produits alimentaires et de l'énergie, s'engagent à offrir une cuisine authentique, préparée avec amour et passion. Pour les consommateurs, ce sera l'assurance de déguster des plats de qualité, préparés avec des produits frais. Et pour les touristes, quelle meilleure façon de découvrir la richesse de notre gastronomie ?
L'histoire du label « fait maison »
Le label "fait maison" n'est pas nouveau. Créé en 2014, il permet d'identifier les plats élaborés sur place à partir de produits crus. Objectif : permettre aux consommateurs d'identifier les plats concoctés sur place à partir de produits bruts. Mais voilà, son utilisation restait facultative, le rendant discret et parfois méconnu.
La mise en place de ce label avait suscité de nombreux débats, notamment sur la définition d'un « produit brut ». Après de longues discussions, une décision a été prise : les produits surgelés seraient inclus, sauf les frites surgelées. Un choix qui avait fait couler beaucoup d'encre à l'époque !
Les plats qui ne sont pas maison seront clairement identifiés
Avec cette nouvelle réglementation, les 175.000 restaurants de France devront s'adapter. Ils seront tenus de mentionner explicitement les plats non préparés sur place. Cette mesure vise à mettre en avant les établissements qui s'efforcent de proposer une cuisine authentique et de qualité. Et le principe est simple : tous les plats qui ne sont pas réellement « faits maison » devront être signalés sur la carte. Impossible de tricher, sous peine de sanctions.
Cependant, la mise en œuvre de cette réglementation nécessitera une période de concertation. Les modalités précises du futur label, ainsi que les mécanismes de contrôle, restent à définir. Le gouvernement vise une entrée en vigueur en 2025, sans plus de précisions. Mais une chose est sûre : cette initiative est saluée par de nombreux acteurs du secteur, conscients de l'enjeu que représente la transparence pour la restauration française.
Les restaurateurs favorables à l’évolution du label « fait maison »
La proposition de la ministre a été bien accueillie par certains acteurs du secteur. L'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) soutient la mesure, soulignant l'importance de valoriser la restauration traditionnelle française.
Alain Fontaine, président de l’Association Française des Maîtres Restaurateurs, a salué cette initiative. Interrogé par FranceInfo, il juge que c'est une avancée majeure qui permettra de « rassurer les clients » et de « soutenir l’agriculture française ». À l’approche des Jeux olympiques 2024, il est essentiel que les clients, qu'ils soient touristes ou résidents, aient une vision claire de ce qu'ils dégustent. « Pour le client c’est important de savoir que ces plats là ne sont pas faits maison. Ça ne veut pas dire qu'ils ne les prendront pas. Ça va être plus clair. Le client ne doit plus se demander s'il y a un pilote dans l'avion quand il rentre dans un restaurant. »
Alors, la prochaine fois que vous pousserez la porte d'un restaurant, prenez le temps d'observer le menu, de poser des questions, et surtout, de savourer chaque bouchée. Car derrière chaque plat "fait maison", il y a une histoire, un savoir-faire, et une passion à partager. Bon appétit !