Malgré une grande disparité entre certaines régions de France, l’été 2023 a battu de nouveaux records de chaleurs selon le bilan de Météo-France.
Été 2023 : parmi les cinq plus chauds enregistrés depuis 1990
Été 2023 : le 4ème été le plus chaud depuis 1990
Selon les données de Météo-France, l'été 2023 en France se classe au quatrième rang des étés les plus chauds depuis 1990 (en première position, l’été caniculaire de 2003, suivi de l'été 2019 et de l’été 2022). Marquée par de fortes disparités, les conditions météo de cet été 2023 ont été « souvent maussades dans le Nord-Ouest en juillet, très orageuses du Sud-Ouest au Centre-Est et extrêmement chaudes sur les régions méditerranéennes qui ont subi trois vagues de chaleur » a souligné Météo-France, ajoutant : « (qu') après une séquence chaude quasi généralisée du 8 au 11 juillet et tout particulièrement marquée sur le Sud-Est, une vague de chaleur tardive a concerné une grande partie du pays du 17 au 24 août ». Ces pics de chaleur ont dépassé les 40°C dans certaines régions, comme cela a notamment été le cas à Carcassonne avec un record de 43,2°C ainsi qu'à Lézignan-Corbières avec 42,9°C enregistrés.
Selon le bilan de Météo-France, sur l’Hexagone, entre le mois de juin et celui d’août : « la température moyenne de 21,8°C est supérieure à la normale de la période 1991-2020 de 1,4°C ». C’est le mois de juin qui fût le plus chaud, avec des températures enregistrées de 2,6°C au-dessus de la moyenne contre + 0,8°C en juillet et +0,9°C en août.
Des épisodes de chaleur qui tendent à être de plus en plus fréquents
Avec le retour du soleil sur l’Hexagone depuis ce lundi 4 septembre, le mois de septembre pourrait bien lui aussi battre de nouveaux records. En cause : une remontée d’air chaud venue du Sahara et qui constitue un dôme de chaleur au-dessus de la France. Celui-ci devrait s’installer pour une bonne partie de la semaine sur l'ensemble du territoire avant que les températures ne reviennent aux normes de saison.
Pour le climatologue de Météo-France, Matthieu Sorel, ce n’est pas tant les vagues de chaleur qui inquiètent, car celles-ci restent passagères, c'est plutôt leur fréquence qui s’accélère : « La durée de cet épisode de forte chaleur et son intensité si tard dans la saison sont remarquables à l'échelle du pays ».