Le variant Eris, récemment identifié, suscite de nombreuses interrogations. Alors que l’été 2023 avance, ce nouveau protagoniste de la Covid-19 semble jouer un rôle majeur dans la recrudescence des cas en France et ailleurs. Mais qu’est-ce qui le distingue vraiment de ses prédécesseurs ?
Covid-19 : Eris, le nouveau variant qui fait bondir les cas
Eris : un nouveau variant de la Covid-19 qui s’étend
Identifié pour la première fois en juillet 2023, Eris, scientifiquement nommé EG.5.1, est rapidement devenu un sujet de préoccupation. Selon les données, il serait responsable de 15% des cas au Royaume-Uni et sa présence augmente de 20% chaque semaine.
En France, Eris représente déjà 35% des cas de Covid-19. Cette souche, descendant direct d'Omicron, est surveillée de près par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle est également présente aux États-Unis, où elle est à l'origine de 17% des contaminations.
Eris ou EG.5. : mais d’où vient-il ?
Eris est un descendant du variant XBB, lui-même issu d'Omicron. Bien qu'il semble se propager rapidement, les experts estiment qu'il ne présente pas de symptômes plus graves que les autres variants. S’il devrait conduire à une hausse du nombre de cas de Covid-19, il ne devrait donc pas conduire à une hausse des cas critiques
Les données sont toutefois rassurantes. Il n'y a pas de "mutation" notable dans ce variant, et sa vitesse de propagation ne signifie pas nécessairement une nouvelle vague majeure de l'épidémie.
Quels symptômes pour le nouveau variant de la Covid-19 ?
Les symptômes d'Eris sont similaires à ceux des autres souches du Covid-19: toux, mal de gorge, état grippal. En cas de doute, il est essentiel de se faire tester et de respecter les gestes barrières.
Il est important de noter que l'apparition d'un nouveau variant ne signifie pas forcément une recrudescence de l'épidémie. En France, le nombre de cas est resté relativement bas en 2023, malgré une légère augmentation des admissions aux urgences.