Chômage : le premier employeur de France va être contraint de recruter massivement dans les années à venir

En quête de stabilité ou d’un nouveau départ professionnel ? Vous êtes loin d’être seul dans cette réflexion. Derrière les portes des administrations publiques se cachent des opportunités parfois insoupçonnées. Face à une vague imminente de départs à la retraite, ces institutions cherchent activement des talents, même les moins expérimentés.

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Par Jean-Baptiste Giraud Publié le 10 décembre 2024 à 14h39
Chômage : le premier employeur de France va être contraint de recruter massivement dans les années à venir
Chômage : le premier employeur de France va être contraint de recruter massivement dans les années à venir - © Economie Matin
30 %Certaines entités locales verront jusqu’à 30 % de leurs effectifs quitter leur poste dans les cinq à six prochaines années.

À l’aube d’un bouleversement démographique, les institutions s’ouvrent à des profils variés. Et si c’était votre moment de rejoindre le premier employeur de France ?

Un besoin criant de renforts dans les administrations publiques en France

D’ici à 2030, les administrations nationales et territoriales vont devoir remplacer une génération entière de fonctionnaires partant à la retraite. En effet, certaines entités locales verront jusqu’à 30 % de leurs effectifs quitter leur poste dans les cinq à six prochaines années. Les communes, les départements et les régions cherchent donc à recruter massivement pour combler ce vide. Cela ouvre la porte à une multitude de métiers, allant des fonctions administratives aux métiers techniques. Que vous soyez novice ou expérimenté, il y a de la place pour tous les profils.

Contrairement à l’idée reçue selon laquelle les postes publics nécessitent un long parcours universitaire, la fonction publique se montre flexible. Face à la pénurie, de nombreuses administrations recrutent désormais sans exiger de qualification préalable. Une fois embauché, le candidat peut bénéficier d’une formation rémunérée, ajustée à ses futures missions. Pour les candidats en reconversion ou en difficulté sur le marché de l’emploi, cette politique est une véritable aubaine : un emploi garanti et un développement professionnel pris en charge.

Pourquoi certains fonctionnaires s'en vont ?

Si les opportunités sont nombreuses, une autre tendance se dessine : les départs de fonctionnaires expérimentés vers le secteur privé. Attirés par des salaires plus élevés et des perspectives de carrière plus dynamiques, ils libèrent des postes stratégiques dans la fonction publique. Pour un jeune diplômé ou une personne cherchant à changer de secteur, intégrer la fonction publique peut ainsi servir de tremplin. Une fois un bagage solide acquis, rien n’empêche de rejoindre le privé pour une progression salariale importante.

Certes, le secteur public ne fait pas toujours rêver sur le papier. Pourtant, il offre des avantages indéniables : sécurité de l’emploi, horaires flexibles, congés généreux et parfois des primes attrayantes. Sans oublier la possibilité de quitter le poste à tout moment, contrairement à l’image figée que certains peuvent avoir du statut de fonctionnaire. Enfin, les besoins de recrutement sont tels que les candidatures spontanées sont souvent bien accueillies. Alors, pourquoi ne pas envisager cette voie ?

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Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

3 commentaires on «Chômage : le premier employeur de France va être contraint de recruter massivement dans les années à venir»

  • Jack

    C’est en effet vrai sur les primes, d’ailleurs elles constitueront la majeure partie de votre salaire… Donc sortirons du champs de votre retraite. La possibilité d’évolution est vraie aussi, en général assortie d’une mobilité a 200klm de votre lieu de résidence. La possibilité d’aller et venir entre privé et publique est réservé au cat A. Qui, par contre, s’opposeront à toutes vos tentatives e départ car les Cat C sont tellement rares qu’ils font tout et n’importe quoi pour les conserver. Sécurité de l’emploi c’est une vaste blague, déjà que la FP commence par reclasser ses personnels inaptes et ce sera bien, flexible mais où va-t-on chercher ça, archaïque, féodale son des termes plus approprié. Plus de vacances…. Mais stéréo type moisi! On a 5 semaines comme tout le monde et des Rtt parce que l’état ne veux pas payer, les heures supplémentaires payées sont limitées a 25 par mois le reste est récupérer. Pas de ticket restaurant, pas de crèches, 1% du parc immobilier réservé, en général des gourbis, gel du point d’indices depuis des décennies et dès qu’un problème survient, on est régulièrement salit par des politiques. La seule chose réelle c’est que oui ils prennent tous car personne n’est intéressé par une carrière dans un endroit favorisant l’arrivée de cat Aet B dont personne ne veux. Reste donc quelques bons éléments qui tentent de fuir où ils peuvent avant de se résigner à partir dans le privé pour recommencer de zéro.

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  • Estelle

    Ah oui horaires flexibles çà c’est une réalité. Dans mon hopital nous n’avons aucune idée de notre planning du mois suivant. Il nous faut attendre le 15 du mois pour savoir comment nous pourrons vivre le mois suivant. Nous travaillons en horaires de 12h, à un rythme effréné, très souvent sans aucune pause à peine le temps de se rendre aux toilettes. S’il vous plaît ne mettez pas la flexibilité des horaires en avant.

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  • Vanderghoote

    Éviter la fonction publique

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