L’Association pour l’emploi des cadres (Apec) vient de publier une enquête sur la place du télétravail pour les cadres. Les résultats sont assez clairs : le télétravail est devenu une condition sine qua non à leur engagement au sein d’une entreprise. En cas de suppression, près de la moitié seraient prêts à claquer la porte de leur entreprise.
Télétravail : s’il était supprimé, 45% des cadres démissionneraient
Le télétravail, un acquis non négociable pour les cadres
Les avantages et inconvénients du télétravail
Sans équivoque, le premier avantage du télétravail est qu'il a offert un gain de temps considérable aux employés, en leur épargnant les trajets quotidiens pour se rendre sur leur lieu de travail. L'étude de l'Apec révèle par ailleurs que les cadres préfèrent le télétravail pour sa capacité à mieux organiser leurs tâches, leur permettant ainsi de distinguer clairement les activités collectives, privilégiées sur site (61 %), des tâches individuelles, plus adaptées au domicile (51 %).
Toutefois, le télétravail n'est pas une recette miracle et il n'est par conséquent pas exempt d'inconvénients, en particulier les nouvelles recrues des entreprises : pour 40% des cadres, le télétravail ne permet pas de réellement séparer leur vie professionnelle de leur vie personnelle, et pour 39% d'entre eux, il peut être source de stress, notamment en ce qui concerne le partage d'informations. Pour les plus jeunes, les craintes se portent davantage sur leur intégration au sein de l'entreprise, qui pourrait être freinée par le télétravail, ainsi que sur leurs possibilités d'évolution professionnelle. En définitive, la majorité des cadres ne souhaite pas revenir en arrière et estime que le télétravail offre plus d'avantages que d'inconvénients, et qu'il accroît leur motivation au sein de leur entreprise. Ils le voient avant tout comme un outil qui leur permet d'être plus efficaces dans leur travail, mais aussi de concilier vie professionnelle et personnelle.