Les émeutes qui ont secoué la France après la mort tragique du jeune Nahel ont laissé des traces indélébiles tant sur le plan social qu’économique. Avec un coût estimé à 1 milliard d’euros, la facture est salée. Mais comment en sommes-nous arrivés là et comment le gouvernement et les acteurs économiques réagissent-ils ?
Émeutes : le gouvernement confirme le milliard de dégâts
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Publié le 31 juillet 2023 à 14h00
204 MILLIONS €En 2005, le coût des émeutes avait été évalué à 204 millions d'euros
Le coût exorbitant des émeutes pour l'économie nationale
Les émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel à Nanterre ont laissé des stigmates profonds dans le paysage urbain français. Sabrina Agresti-Roubache, la secrétaire d’État chargée de la Ville, a chiffré à un milliard d'euros le coût des dégâts. Plus de 2 500 bâtiments publics ont été dégradés dans environ 500 villes. Face à cette situation, l'État a réagi promptement, mobilisant toutes les collectivités territoriales et les réseaux consulaires.
Le Medef, de son côté, a également évalué les dégâts des émeutes à un milliard d'euros pour les entreprises. Selon Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, plus de 200 commerces ont été entièrement pillés, 300 agences bancaires détruites et 250 bureaux de tabac touchés. Ces chiffres donnent une idée de l'ampleur des dégâts et des défis auxquels sont confrontées les entreprises.
La réaction du gouvernement et des assureurs
La réponse de l'État face aux dégradations des émeutes a été qualifiée d'« immédiate » par Sabrina Agresti-Roubache. Elle a souligné l'importance de la mobilisation des collectivités territoriales et des réseaux consulaires. Toutefois, elle a également insisté sur le rôle crucial des assureurs, qui doivent faire des avances en trésorerie pour aider à la reconstruction.Les assureurs, quant à eux, avaient initialement estimé les dégâts à 650 millions d'euros. Cependant, face à l'ampleur des dégradations, ce chiffre a été revu à la hausse. Geoffroy Roux de Bézieux a exprimé sa confiance quant à l'indemnisation rapide des commerces touchés par les émeutes.
Enfin, un tweet de Sabrina Agresti-Roubache résume bien la situation : « La réponse de l'État a été à la hauteur des attentes. Nous sommes mobilisés pour soutenir nos commerçants et nos villes. #Solidarité #Reconstruction ». En ces temps difficiles, la solidarité nationale est plus que jamais nécessaire pour surmonter les défis et reconstruire ce qui a été perdu.