Le 5 juin (demain) a lieu la Journée Mondiale de l’Environnement organisée par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Cette année, le thème de celle-ci est la restauration des terres, la désertification et la résistance à la sécheresse sous le slogan « Nos terres. Notre avenir. Nous sommes la #GénérationRestauration ».
Ecologie : la transformation des entreprises passe d’abord par les données
Alors que le réchauffement climatique présente des risques non seulement écologiques mais aussi économiques, chaque entreprise a la responsabilité de minimiser son empreinte écologique et de promouvoir des pratiques durables. Le premier outil à leur disposition ? Les données. Parce qu’elles fournissent des informations précises pour mesurer les gaz à effet de serre, identifier les sources de pollution, et évaluer les stratégies de réduction, les données jouent aujourd’hui un rôle crucial dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Grâce à des systèmes robustes de gestion des données, les entreprises peuvent non seulement garantir la transparence, mais également répondre de manière proactive aux préoccupations environnementales, ouvrant ainsi la voie à un avenir plus écologique et durable. L'exploitation de données de haute qualité n'est pas simplement nécessaire pour répondre aux exigences de conformité, mais une formidable opportunité stratégique pour favoriser des activités plus durables au sein des entreprises. En gérant leurs données de manière exhaustive et optimale, les entreprises peuvent prendre des décisions plus éclairées, réduire leur empreinte environnementale et contribuer à une planète plus saine.
Par exemple, avec la mise en œuvre du Règlement européen sur les produits exempts de déforestation, les entreprises doivent s'assurer qu'elles ne mettent pas sur le marché des produits qui qui contribuent à la déforestation ou à la dégradation des forêts dans le monde. Une erreur dans ce domaine peut coûter aux entreprises 4 % de leur chiffre d'affaires dans l'ensemble de l'UE, ce qui est considérable ! Les entreprises qui opèrent dans l’UE doivent donc collecter des informations détaillées sur les marchandises ou les produits avant leur mise sur le marché, et cela passe par les coordonnées géographiques des parcelles de production pour les différentes catégories de produits (notamment le bétail, le cacao, le café, l'huile de palme, le caoutchouc, le soja et le bois, ainsi que leurs produits dérivés). Elles doivent ensuite évaluer si les parcelles de production ont eu ou non un impact sur la déforestation. Toute cette documentation et ces processus doivent être conservés pendant cinq ans.
En utilisant des données géospatiales par satellite, comme celles de Global Forest Watch, les entreprises peuvent s'assurer que les parcelles utilisées dans leur chaîne d'approvisionnement sont exemptes de déforestation. Toutefois, si elles ont eu un impact sur la déforestation, ces entreprises peuvent être contraintes de réparer les dommages qu'elles ont causés, en jouant un rôle clé dans la production, la restauration et le reboisement.
Cet exemple illustre bien que toute mise en conformité à un nouveau règlement – qu’il concerne l’environnement ou non, d’ailleurs – passe par la définition des données critiques à collecter, l’intégration et l’automatisation de leur collecte, l’application d’une gouvernance de ces données, la mise en place de règles de qualité des données, leur nettoyage, l’enrichissement de ces données avec des données tierces, la mise en place de politiques de contrôle et de rétention de ces données, etc. Des technologies comme celles d’Informatica sont donc essentielles à la transition vers des activités à moindre impact environnemental au niveau mondial.