Il sera probablement difficile d’y échapper : en janvier, des « délestages tournants », synonymes de coupures d’électricité, sont à prévoir. En revanche, jusqu’à la fin de l’année la situation est sous contrôle.
Des coupures d’électricité pratiquement inévitables en janvier
Le mois de janvier risque d'être compliqué pour les Français. RTE, le gestionnaire du réseau électrique français, prévoit en effet que des « délestages tournants » sont à craindre en cas de pic de consommation. La capacité de production d'électricité du pays risque en effet d'être insuffisante au vu de la demande attendue. Deux causes à cela : d'une part, les craintes d'un hiver aux températures très rudes qui devraient avoir un impact sur la consommation électrique pour le chauffage. D'autre part, le parc nucléaire français ne fournirait que 40 gigawatts d'électricité en début d'année.
Un parc nucléaire à la peine
EDF se débat toujours dans la maintenance de nombreux réacteurs, ce qui réduit fortement les capacités des centrales à produire de l'énergie. Habituellement, elles fournissent de 50 à 60 gigawatts d'électricité. Et il est impossible de s'appuyer sur les importations, car toute l'Europe risque d'être plongée dans le noir cet hiver. Une cellule interministérielle est chargée de décider quelles seront les infrastructures qui seront privées de courant lors de ces délestages. A priori, les hôpitaux et les prisons continueront d'être alimentés, ainsi que les data centers qui soutiennent les réseaux de communication.
EcoWatt rouge, synonyme de coupures d'électricité probables
En ce qui concerne les particuliers, ils devront surveiller la « météo » de l'énergie, EcoWatt, un indicateur mis au point par RTE et l'ADEME. S'il vire au rouge, il faudra réaliser les écogestes pour réduire le pic de consommation. Les chaînes de télévision et les radios relaieront le message, mais il est aussi possible de s'enregistrer auprès du site web monecowatt.fr pour recevoir des notifications. Une application mobile (iOS et Android) est aussi disponible.