Le groupe automobile Stellantis réalise une excellente année 2022. Malgré une baisse du nombre de véhicules vendus, il affiche un bénéfice net de plus de 16 milliards d’euros.
Des bénéfices records pour Stellantis en 2022
Le bénéfice net de Stellantis grimpe de 26%
Le contexte tendu au sein du marché automobile n’empêche pas les gros groupes de réaliser une belle année 2022. Après Renault, Stellantis issu de l’alliance entre PSA et Fiat-Chrysler affiche de très bons résultats annuels. Le chiffre d’affaires est en progression. Mais surtout, le bénéficie net atteint un record : 16,8 milliards d’euros, soit une augmentation de 26%. Conséquence directe : Stellantis va verser un dividende à ses actionnaires au titre de l’année 2022. Il devrait avoisiner la somme de 1,34 euro par action contre 1,05 euro par action en 2021. Dans le même temps, les salariés bénéficieront aussi d’un coup de pouce.
La pénurie de semi-conducteur et la difficulté d’approvisionnement des matières premières combinée à une hausse des coûts n’empêchent pas Stellantis de dégager des profits records. Pour expliquer ce paradoxe, le groupe indique que les hausses des prix des véhicules compensent les instabilités de marché. Malgré une baisse importante du nombre de voitures vendues, les chiffres sont quand même largement dans le vert.
Des ventes en progression sur le marché américain
L’année 2022 est morose pour Stellantis en Europe. Le volume de ventes se contracte. Ainsi, il baisse de 8% pour s’établir à 2,6 millions de voitures vendues. Les modèles Peugeot, Opel ou encore Citroën ont moins la côte. La hausse des prix et l’achat de modèles électriques ou hybrides, plus cher, compensent la baisse. En revanche, la grosse satisfaction de l’année 2022 reste le marché de l’Amérique du Nord pour Stellantis, les ventes explosent. Ainsi, l’alliance a vendu 1,8 million d’unités soit une hausse de 23%.
En parallèle, dans les autres régions du monde, le chiffre d’affaires du groupe continue de croître, plus 34% pour 2022. Pour 2023, ce dernier table sur une reprise des marchés automobiles d’environ 5% en Europe et en Amérique du Nord. Enfin, il réitère son objectif à long terme : atteindre un chiffre d’affaires de 300 milliards d’euros à l’horizon 2030.