Vous le savez, vous qui lisez ce lignes, nous sommes confrontés à la démondialisation. Ceux qui sont abonnés à la lettre STRATEGIES en savent encore plus sur ce qu’implique ce phénomène et sur le point d’arrivée où il va nous mener et donc les implications patrimoniales et économiques de ce dernier.
Démondialisation = la relocalisation avec des pays amis
Evidemment, je ne pouvais pas ne pas vous parler de cet article de l’AFP l’agence France propagande comme la surnomme quelques esprits forcément mal intentionnés et forcément effroyablement complotistes.
Voici le titre de cet article passionnant ! (source AFP via la Tribune ici)
Commerce mondial : de plus en plus de multinationales européennes relocalisent vers « des pays amis »
La première chose que l’on y apprend c’est qu’en politiquement correct, il ne faut pas dire démondialisation mais relocalisation en pays amis !
Hahahahahahahahaha.
J’aime rire.
J’ai beaucoup d’humour, parfois trop corrosif comme dit ma femme qui refuse de me sortir en ville, ce qui me va bien vu que je préfère le confort (frisquet) de mon grenier (passoire thermique) mais c’est un autre sujet.
L’AFP de poursuivre, « selon un rapport de la Banque centrale européenne montre que plus de 40 % des multinationales en Europe prévoient à moyen terme de relocaliser leurs approvisionnements vers des pays dit « amis ». L’objectif est de réduire leur dépendance envers la Chine. Certains experts parlent de démondialisation pour décrire ce phénomène. »
Sérieux ?
On y apprend donc par effet miroir une deuxième chose.
S’il y a des pays amis, c’est parce qu’il y a des pays ennemis.
Re-hahahahahahahahaha.
Et oui mes chers amis, nous avons un nouveau rideau de fer qui s’abbat sur le monde.
Pendant ce temps-là Bruno Le Maire nous explique que c’est la fin de l’inflation.
Re-Re-hahahahahahahahaha.
Parce qu’à force de relocaliser des pays ennemis à bas coûts vers des pays amis qui coûtent cher, côté inflation c’est durablement pas gagné du tout.
On y apprend donc en creux si l’on pousse l’analyse que l’inflation va se poursuivre durablement. C’est une évidence, mais chuuuut, faut pas le dire à la ménagère (et au ménager) de moins de 50 ans.
« 42 % d’un panel de 65 grandes entreprises sondées en juillet-août envisagent de mettre en place une telle stratégie, contre seulement 11 % affirmant l’avoir déjà appliquée au cours des cinq années passées. Autre enseignement de l’étude : 49 % des répondants souhaitent rapprocher la production des biens des marchés où ils sont consommés, selon la pratique de « nearshoring » qui prend le pas sur la mondialisation avec, pour effet, un renchérissement attendu des coûts de fabrication. »
Sans blague les vedettes ?
Bon maintenant que l’on a compris que l’inflation allait être durable même si on ne vous dit pas que vous allez vous faire durablement couillonner (d’où la lettre STRATEGIES que je vais finir par rebaptiser lettre anti-couillonnage à ce rythme), parlons des ennemis.
« Devenir moins dépendants de la Chine »…
Voilà l’ennemi.
Re-Re-RE-Hahahahahahaha.
Même mes poules avaient compris ce qu’il se passait et ce qui allait se tramer.
Bon ne crânons pas comme on disait à l’école quand nous étions jeunes.
Car la relocalisation en pays amis, cela ne veut pas dire la relocalisation en France ou en Allemagne.
Bien non.
Comme nous sommes dirigés par les plus grandes vedettes du monde entier, ils ont décidé en haut lieu de nous couper de l’énergie abondante et pas chère russe.
Ils ont décidé de nous passer à l’électrique… produite par des éoliennes
Et là c’est un immense hahahahahahahaha.
Parce que les relocalisations amies partent vers les Etats-Unis, où ils ne s’embarrassent pas avec l’écologie européenne ou les éoliennes.
Non.
Ils creusent.
Ils forent.
Ils sortent pétrole et gaz par millions de mètres cubes et par millions de barils.
Nous rien.
Nous on plonge.
On plonge, mais nos mamamouchis sont contents d’eux.
Effroyable. Ces couillons vont réussir à nous faire rater la démondialisation.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !