Bruxelles charge l’État du déficit public français. La Commission européenne vient d’ouvrir une procédure pour « déficit public excessif » à l’égard de la France. Paris doit faire d’urgence des économies sous peine de sanctions.
Déficit public : Bruxelles exhorte la France à combler le trou dans les caisses
La Commission européenne met en garde la France concernant son déficit public
La Commission européenne exprime ses préoccupations concernant le déficit public de la France. En effet, la France, avec six autres pays de l'Union européenne, dépasse la limite fixée de 3 % du Produit Intérieur Brut (PIB) pour son déficit public. Cette situation entraîne l'ouverture de procédures pour "déficits publics excessifs".
Les autres pays concernés par ces procédures sont l'Italie, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et Malte. Tous ces pays doivent maintenant prendre des mesures correctrices pour se conformer aux règles budgétaires de l'Union européenne. Faute de quoi, ils risquent des sanctions financières. Ces règles budgétaires avaient été mises en suspens suite à la crise économique provoquée par la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. Elles sont maintenant réactivées et réformées pour assurer la stabilité économique de l'UE.
Les mesures correctrices et les sanctions possibles
La France est donc invitée à adopter des mesures pour réduire drastiquement son déficit public. Ces mesures peuvent inclure des réductions de dépenses publiques voire des augmentations d'impôts. L'objectif est de ramener le déficit public en dessous de la limite de 3 % du PIB. Si la France échoue à mettre en œuvre ces corrections, elle pourrait faire face à des sanctions financières.
Le Pacte de stabilité de l'UE prévoit des sanctions pouvant atteindre 0,1 % du PIB par an pour les pays non conformes. Pour la France, cela représenterait près de 2,5 milliards d'euros par an. Cependant, ces sanctions n'ont jamais été appliquées jusqu'à présent en raison de leur impact politique potentiellement explosif.