Le déficit de l’État qui vient d’être annoncé est à nouveau colossal. Alors, qui sera invité à régler la note ? Spoiler alert : préparez vos portefeuilles.
Déficit : l’État est sans le sou et vous allez payer
Le podcast de Jean-Baptiste Giraud du 26 mars 2024 est disponible ici.`
Déficit : le gouvernement ira chercher l'argent manquant directement dans vos poches
C'est tombé, le déficit de l'État affiche 5,6 % du PIB en 2023, bien loin des 4,9 % prévus. Et ce chiffre ne concerne pas seulement les hautes sphères de Bercy. Derrière ces pourcentages se cache une réalité plus tangible : une somme vertigineuse manquant à l'appel. Bruno Le Maire, Gabriel Attal, et jusqu'à Emmanuel Macron eux-mêmes sont aux premières loges. Mais devinez où l'État envisage de récupérer ces milliards ? Directement dans nos poches. Une nouvelle qui résonne amèrement, annonçant des temps d'austérité où chacun sera appelé à contribuer.
Avec un déficit abyssal de plusieurs dizaines de milliards d'euros, les mauvaises nouvelles arrivent pour les citoyens. Sans doute d'ici ce soir ou demain soir, le gouvernement aura déjà annoncé des mesures, comme une réforme de l'assurance chômage avec à la clé des indemnités revues à la baisse et une durée de couverture réduite. Ces ajustements, bien que nécessaires aux yeux de certains, signifient pour beaucoup une sécurité financière fragilisée. La suite ? Probablement une série d'augmentations de taxes, comme la taxe foncière. Autant dire que le pouvoir d'achat, déjà serré, pourrait bien subir un nouveau coup.
L'État va distribuer moins d'argent
L'équation est simple : il manque des milliards dans les caisses de l'État, et il faut les trouver. Mais cette quête se traduit par un choix de politiques économiques qui touchent directement le citoyen. Réforme de l'assurance chômage, augmentation des taxes... Des décisions qui, loin d'être de simples lignes dans un rapport, se feront sentir au quotidien. L'idée n'est pas de distribuer de l'argent inexistant, mais plutôt de gérer au plus juste ce qui reste, quitte à demander aux Français de serrer encore un peu plus leur ceinture.
Comparer les mauvaises nouvelles économiques à la météo pourrait prêter à sourire si les conséquences n'étaient pas aussi terribles. Tout comme on ne maîtrise pas le temps qu'il fait, les prévisions économiques nous réservent parfois des averses inattendues. Et si la pluie de mesures d'austérité annoncée ne nous plaît guère, elle n'en reste pas moins une réalité à affronter. Comme pour un ciel gris, il va falloir s'armer de patience... et d'un bon parapluie financier.