Les incertitudes sur la croissance mondiale restent nombreuses. Pour preuve, le prix du pétrole, qui s’est effondré à un niveau jamais vu depuis fin 2021. Les investisseurs s’inquiètent d’un ralentissement de la croissance, qui ferait chuter la demande de brut. Mais du côté de l’OCDE, au contraire, c’est plutôt l’optimisme qui règne.
Croissance mondiale : l’OCDE voit du mieux
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Modifié le 20 mars 2023 à 10h10
2,6%La croissance française en 2022 a été de 2,6%.
OCDE : prévisions en hausse pour 2023 et 2024
Dans sa dernière publication, le vendredi 17 mars 2023, l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), a donné une bonne nouvelle. Ses prévisions de croissance sont revues à la hausse. Pour 2023, désormais, l’OCDE prévoit une croissance mondiale de 2,6%. C’est mieux que les 2,2% qui étaient attendus en novembre 2022.
Il en va de même pour 2024, avec une croissance là aussi revue à la hausse, de 0,2%. Elle passe de 2,7% (prévisions de novembre 2022) à 2,9% en ce mois de mars 2023. Mais de nouvelles inquiétudes sont apparues avec la faillite de la banque SVB. « Des signes de l'impact du durcissement des politiques monétaires ont commencé à apparaître dans certains pans du secteur bancaire, notamment dans les banques régionales aux États-Unis », explique l’organisation.
Pas de récession en France, mais une croissance en berne
Les bonnes nouvelles de l’OCDE ne doivent pas faire oublier que, pour la Zone euro, la situation est bien différente. L’inflation élevée devrait réduire la consommation, et limiter la croissance. Toutefois, ça s’améliore, notamment par rapport au risque de récession qui planait.
L’Allemagne, selon l’OCDE, devrait même échapper à la récession, affichant en 2023 une croissance quasiment nulle mais positive : 0,2%. Jusqu’en novembre 2022, l’OCDE prévoyait une croissance négative pour Berlin.
L’Hexagone aussi voit ses perspectives s’améliorer : 0,7% de croissance sont désormais attendus en 2023 par l’OCDE. Une vision optimiste : la Banque de France table, de son côté, sur 0,5% en 2023. Et même 0,3% dans le scénario pessimiste. Bien moins que le gouvernement pour lequel la prévision de croissance est maintenue à 1% en 2023.