Le masque chirurgical pourrait bien faire son grand retour jusqu’au printemps 2023, bien qu’il ne soit pour le moment que recommandé et non pas obligatoire. En cause on retrouve principalement la cohabitation des diverses maladies d’hiver qui entrainerait une surexposition des personnes fragiles.
Covid, grippe… : le retour du Noël masqué ?
Les masque chirurgical semble être la meilleure arme de défense contre les multiples virus de l'hiver
Le masque chirurgical fait son retour, mais la mesure de prévention n’est pas obligatoire pour l’instant. Le port du masque reste néanmoins fortement conseillé, notamment par les membres de l’Académie nationale de médecine. Cette recommandation trouve sa justification dans la situation sanitaire actuelle. Le retour des maladies d’hiver habituelle semble inquiéter certaines autorités sanitaires qui craignent principalement une circulation en simultané de plusieurs virus.
En effet l’effet des maladies hiver entrainerait une surexposition des personnes vulnérables à plusieurs virus en même temps, pouvant aller jusqu’à causer des conséquences graves de contamination multiple. Ainsi le masque apparait pour ceux qui en font la recommandation comme l’outil le plus adapté pour lutter contre la surcontamination. Face à un rebond de moyenne intensité, il pourrait redevenir indispensable.
Recommandé mais pas obligatoire, le masque pourrait être utile
Le port du masque est donc dans ces conditions fortement recommandé. Qu’il soit chirurgical pour le grand public ou FFP2 pour les personnes à risques, le masque est au centre des moyens à la portée de chacun pour une protection qui serait individuelle, efficace et responsable. Il pourrait s’avérer utile jusqu’à l’été 2023. En lieu public comme en lieu clos, il ne pourra cependant plus être obligatoire.
Ces recommandations sont semblables à celles délivrées récemment par le Covars, le comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires qui préconise lui aussi le port du masque. Il ajoute à cela les traditionnelles recommandations d’aération, de lavage des mains et d’usage du gel hydroalcoolique. Des campagnes de communication devraient ainsi voir le jour qui iraient dans le sens de ce message. La communication devrait même être « renforcée, incitative, simple, claire et répétée ».Tous ces efforts ont pour but d’éviter une nouvelle fois une surcharge des services spécialisés.