Pour la Cour des comptes il faut un « impôt exceptionnel sur le patrimoine financier »

Vous ne le savez pas, parce que personne ne vous l’a dit comme cela, mais la France ne fera pas faillite. Certain m’expliqueront qu’un Etat ne fait pas faillite il fait défaut… je vous répondrais que je sais tout cela. Je sais aussi qu’un Etat qui a ses caisses vides ne payent plus ses retraités, ses fonctionnaires ou ses citoyens qui dépendent de la dépense publique. Alors faillite ou défaut, c’est de la sémantique. Les gamelles vides, c’est la dureté de la réalité.

Cropped Favicon Economi Matin.jpg
Par Charles Sannat Publié le 16 juillet 2024 à 10h30
impôt, déclaration, revenus, barème d'imposition, exonération d'impôt, salaire, aide financière
Pour la Cour des comptes il faut un « impôt exceptionnel sur le patrimoine financier » - © Economie Matin
6,4%Le nombre de riches en France a augmenté de 6,4% en 2023.

Mais cela n’arrivera pas.

Pas encore.

La France ne fera ni faillite. Ni défaut.

Pourquoi ?

Parce que vous ne le savez pas, mais vous vous êtes porté caution.

Oui je sais, on ne vous a pas vraiment demandé votre avis, de toutes façons quand vous le donnez, ils n’en tiennent pas compte.

Mais vous êtes caution quand même.

La solvabilité de la France est garantie par votre épargne.

Ce n’est pas moi qui le dit.

Ce sont les agences de notation, c’est Sandrine Rousseau ou enocre Pierre Moscovici.

Oui, la vedette qui avait été ministre de l’économie, de la dette et de l’emprunt, ministre de la dépense publique et du “creusage” de trous.

Et que dit-il alors qu’il est président de la Cour des comptes ?

Que…

Contre le déficit, « il ne faut pas s’interdire le levier fiscal »

“Le Premier président de la Cour des comptes a, une nouvelle fois, tiré la sonnette d’alarme, appelant le prochain gouvernement à s’atteler au plus vite au redressement des comptes publics. Et il a sa petite idée sur la marche à suivre.

« Il y a trois façons d’agir sur les comptes publics : la croissance, la fiscalité, et les dépenses. Pour ce qui est du levier fiscal, on ne peut pas augmenter massivement les prélèvements obligatoires mais on peut agir sur tel ou tel levier », a-t-il suggéré. Et le magistrat d’évoquer la principale proposition du rapport Pisani-Mahfouz, celle d’un « impôt exceptionnel et temporaire» sur le patrimoine financier des 10 % de Français les plus aisés, à hauteur de 5 milliards d’euros par an. « Je ne suis pas un maniaque de la fiscalité, mais il ne faut pas s’interdire le levier fiscal », a-t-il nuancé. Pour financer la transition écologique, le Premier président de la Cour des comptes est ainsi favorable à la réintroduction d’une «taxe carbone», compensée par des « subventions pour les plus modestes ». Reste à savoir si le prochain locataire de Matignon acceptera de suivre les préconisations du sage de la rue Cambon…”

Vous pouvez lire ces déclarations dans le Figaro ici.

Vous pouvez aussi l’écouter et le voir sur France Inter lors de son intervention du lundi 15 juillet 2024.

Il vous dit tout.

Il vous annonce tout.

Vous allez, nous allons payer et conjuguer les mots payer, raquer, cotiser, imposer, et renflouer à toutes les personnes et à tous les temps !

Un impôt exceptionnel et temporaire sur le patrimoine financier !

Hahahahahaha….

Un impôt sur le patrimoine financier… il faut vite planquer le grisbi ! Les frères “rap tout” arrivent.

Comme on dit par chez nous en France depuis la nuit des temps, quand l’Etat vous parle d’un logement temporaire il dure. Quand on vous dit une solution temporaire elle dure. Quant aux impôts temporaires on sait tous ce que cela veut dire.

Vous êtes caution.

Nous sommes presque tous d’accord pour payer des impôts quand les choses fonctionnent et que nous bénéficions tous d’un juste retour. Par exemple la sécurité est un juste retour pour chacun. Si je suis un riche chef d’entreprise et que je peux vivre en sécurité, cela compense une partie de mes impôts, c’est un “juste” retour. Quand il n’y a plus école, plus d’hôpital, plus de sécurité, plus de trains, que tout s’effondre et que je dois payer encore plus, et bien il devient en réalité salvateur de refuser de jouer.

Il ne faut plus jouer.

Il ne faut pas laisser nos politiques croire qu’ils peuvent encore nous prendre nos sous sans que nous cherchions à les défendre à tout prix et tout est bon pour protéger le grisbi des griffes acérées de l’Etat.

Je parle bien évidemment uniquement de défense légale. Pas d’évasion fiscale. L’évasion… au sens propre, l’exil et le départ de France est la solution ultime pour échapper aux impôts. Je comprends tous ceux qui s’expatrient même si je ne le fais pas moi-même. Mais justement pour ceux qui comme moi restent et ne partent pas, il y a quand même quelques manières parfaitement légales de ne pas faciliter la tâche de notre été inquisiteur, de notre Etat voleur, de notre Etat qui exerce une violence institutionnelle terrible contre sa propre population. Résister pacifiquement et légalement à cet Etat est légitime, et même souhaitable.

C’est dans cet Etat d’esprit de légalité, que j’ai rédigé mon dossier spécial sur le massacre fiscal inévitable et sur les manières de s’en protéger et de s’y préparer.

Ne vous y trompez pas.

Vous n’avez aucun droit.

Quand il faudra renflouer les finances publiques… vous paierez.

La France ne fera pas faillite, car vous vous êtes porté caution avec votre argent. Une caution sans consentement. Mais ce sera la loi.

Pour ceux qui veulent en savoir plus et se protéger du massacre fiscal à la tronçonneuse inévitable à la rentrée, c’est le moment de vous abonner aux dossier STRATEGIES. Vous aurez accès au dossier spécial “Massacre fiscal comment y échapper et ce que l’on peut faire dès maintenant”.

Que ce soit la gauche ou la droite ou le centre, il faudra renflouer les caisses.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Une réaction ? Laissez un commentaire

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre Newsletter gratuite pour des articles captivants, du contenu exclusif et les dernières actualités.

Cropped Favicon Economi Matin.jpg

Charles SANNAT est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Economique d'AuCoffre.com en 2011. Il rédige quotidiennement Insolentiae, son nouveau blog disponible à l'adresse http://insolentiae.com Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.

1 commentaire on «Pour la Cour des comptes il faut un « impôt exceptionnel sur le patrimoine financier »»

  • blaireauvas

    Article creux sans interêt d’une personne qui croit avoir une boule de cristal et lire l’avenir

    Répondre
Laisser un commentaire

* Champs requis