L’INSEE dévoile les taux de chômage pour le 4e trimestre de 2022. Une légère baisse et une stabilisation à 7,2%, variée selon les ages.
Chômage : légère baisse et stabilisation à 7,2%
Un taux de chômage stable selon l'INSEE
Selon le Bureau International du Travail et l’INSEE, le nombre de chômeurs à l’issue du 4e trimestre est de 2,2 millions de personnes. Il s’agit donc d’une légère baisse de 45.000 chômeurs en comparaison au précédent trimestre, soit 0,1 point. Le chômage est globalement en baisse puisqu’un an auparavant, il était à +0,3 point et +1 à la même date en 2019 avant la pandémie. Plutôt stable, il se maintient à 7,2%, un record depuis le premier trimestre 2008.
Dans le détail, les jeunes sont de moins en moins au chômage. 16,9% et moins 1 point pour les 15-24 ans. Une hausse de 4,9 points par rapport à la situation d’avant crise sanitaire. Pourtant, le nombre de jeunes ni en formation ni au chômage augmente de son côté et concerne 12,5% des 15 à 24 ans. Un taux en hausse selon le cabinet Astères, mais néanmoins nettement plus bas que les 14% datant de 2015. Chez les 25 à 49 ans, la courbe est stable. Toujours 6,5% de chômage, soit +0,3 points qu’en 2021. Enfin les plus de 50 ans se maintiennent à 5%.
Variations des statistiques selon les générations et les tranches d'âge
Le chômage n’est pas considéré pareillement pour tous. Ainsi le taux de chômage longue durée, soit au moins un an, se stabilise à 1,9% de l’ensemble de la population active. Le taux d'actifs en recherche d’emploi sans pour autant être allocataire subit une légère hausse et englobe 1,9 million de personnes sans emplois.
Enfin l’INSEE révèle que l’emploi général regroupant les actifs de 15 à 64 ans est au plus haut depuis 1975, avec un taux d’emploi à 68,3%. Un chiffre qui pourrait se justifier par le boost de l’emploi qui a suivi la pandémie. Mais dans le même temps, la productivité au travail est en baisse. Le nombre d’apprentis est en forte augmentation, ne garantissant pas une productivité à son plus fort taux. Mais cette productivité reviendra nécessairement à la hausse lorsque ces apprentis (un tiers des créations d’emploi en 2020) auront gagné en savoir-faire.