Les partenaires sociaux et le patronat viennent de trouver un accord concernant les modalités de calcul des allocations chômage. Mais avec ce changement, le montant des indemnités va baisser dès le 1er janvier 2024.
Chômage : les indemnités vont baisser en 2024 !
Un calcul remodelé pour l'assurance-chômage
Les règles qui régissent les allocations chômage vont bouger. À partir du 1er janvier 2024, un nouveau système de calcul des indemnités sera mis en place, marquant un tournant décisif dans la gestion de l'assurance-chômage en France. Cette réforme, fruit d'un accord entre les organisations syndicales et patronales, s'inscrit dans une démarche de simplification et d'équité. Auparavant, les indemnités étaient calculées en fonction du nombre de jours dans un mois, une méthode qui pouvait varier de façon significative selon les mois de 30 ou 31 jours. Désormais, ce calcul sera uniformisé sur une base de 30 jours, quel que soit le mois.
Cette modification, bien que semblant mineure, entraîne une diminution notable du nombre de jours indemnisés annuellement. Ainsi, les dépenses liées aux allocations chômage vont baisser d’après . En effet, ce lissage des jours indemnisables chaque mois permettra une économie estimée à près de 200 millions d'euros par an. L'objectif ? Rendre le système plus équitable et prévisible, tant pour les bénéficiaires que pour l'État. Mais attention, de faite, les chômeurs vont perdre entre 5 et 6 jours d’indemnités par an.
Entre économies et défis logistiques
Cette réforme, prévue pour entrer en vigueur en 2024, n'est cependant pas sans susciter des débats. Les organisations syndicales, partagées sur cette question, ont jusqu'au 17 novembre pour se prononcer. Alors que certaines, telles que la CFDT, la CFTC et Force Ouvrière, soutiennent cette mesure, d'autres, comme la CGT et la CFE-CGC, s'y opposent. Leurs préoccupations se concentrent sur l'impact potentiel de cette mesure sur les travailleurs, notamment ceux en situation de chômage intermittent ou saisonnier.
Le gouvernement, qui doit valider ce texte en dernier recours, est également conscient des défis logistiques que cette réforme pourrait engendrer. L'application de cette nouvelle formule nécessite une adaptation des systèmes informatiques de Pôle emploi, ainsi qu'une campagne d'information pour les bénéficiaires.