Quand on a fait trop de mauvais choix, il n’y a plus de solution !

Les propositions économiques du Front Populaire sont objectivement absurdes parce que l’on ne peut pas raser gratis et inventer de l’argent magique. Cela ne marche pas. Jamais. Nulle part. Cela ne veut pas dire qu’il faut voter pour le RN ou pour Macron, ou pas… en réalité peu importe.

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Par Charles Sannat Publié le 20 juin 2024 à 10h30
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france, élections, choix, législative, rn, nfp économie - © Economie Matin
28%Le Nouveau Front Populaire aurait 28% d'intentions de vote.

Depuis l’annonce de cette folle dissolution par le président, beaucoup éprouvent une sensation de peur, de panique parfois, et de malaise le plus souvent. Cette sensation que vous êtes nombreux à ressentir, il est possible d’y mettre des mots pour comprendre l’essentiel et l’essentiel se résume ainsi.

Lorsque l’on a accumulé trop de mauvais choix, il n’y a plus aucune bonne solution et c’est ce que nous vivons

Il n’y a pas de secret dans la vie.

Si l’on est riche quand on est vieux c’est parce que l’on a travaillé et accumulé du capital en économisant toute sa vie.

Si l’on peut passer un bon diplôme à 25 ans, c’est parce que l’on a beaucoup travaillé depuis le CP et que l’on a accumulé des connaissances et des compétences.

Si l’on fait des bons choix, leurs effets cumulés vont dans le temps produire de grands effets positifs.

Si l’on fait les mauvais choix, alors leurs effets cumulés vont dans le temps produire de grands effets négatifs.

Oui nous sommes responsables des conséquences cumulées de nos choix ou de nos non-choix sur la durée de nos vies. Je fume, je me drogue, je picole, ma santé se dégrade mon comportement aussi je perds mon travail, ma femme me quitte mes gosses me détestent quand je les cogne bourré au mauvais vin tous les soirs. Ou j’ai une vie saine sans être ascétique, j’aime ma femme et mes enfants, je m’en occupe même imparfaitement, mais avec amour et implication, je travaille sérieusement, mon chef sait pouvoir compter sur moi, j’ai des promotions et des augmentations… effets cumulés des bons ou des mauvais choix.

Ainsi tourne le monde, la vie, depuis la nuit des temps.

La solidarité nationale ne réparera jamais, JAMAIS, l’effet cumulé de nos mauvais choix personnels.

Au niveau national et collectif c’est la même chose !

Cela fait 7 ans que la vedette du Palais et le Mozart de la finance ruine notre pays. En 7 ans, il y a le temps pour commencer à façonner la société en bien comme en mal. C’est en mal.

Nous en sommes arrivés à une situation où il n’y a plus de bons choix.

Nous en sommes arrivés à une situation où il n’y a plus que de mauvais choix.

C’est ainsi.

Vous pouvez aimer LFI, leur programme économique est délirant. 48 heures avant la faillite, la sortie de l’euro, et la ruine du pays.

Vous pouvez aimer Macron, son échec depuis 7 ans est aussi patent qu’effroyable, jusqu’à cette dissolution suicidaire non pas pour le Mozart dont je me fiche de l’avenir comme d’une guigne mais pour le pays et donc sa population dont l’intérêt est ma seule boussole.

Vous pouvez aimer Bardella et le RN, mais que voulez-vous qu’un gamin de 28 ans fasse à Matignon ! Soyons sérieux. Aussi sympathique que vous le trouviez, ce jeune homme n’a jamais travaillé, je ne parle même pas de sa formation académique (je pense que l’on peut largement s’en passer et avoir a minima un bon sens qui vous évite de faire des âneries grosses comme certains énarques pourtant diplômés de tout ce qu’il faut). Matignon est le poste le plus difficile, dans une situation de quasi faillite, et de pré-guerre civile ! Bardella a le niveau pour devenir secrétaire d’Etat au numérique, ou pourquoi pas ministre des sports et des piscines et des centres de loisirs.

Pour le reste, il va nous falloir du costaud. Du solide. Du courageux. De l’expérimenté. Du… qui ne panique pas, pouvant tenir le stress, l’angoisse, l’anxiété et gérer le merdier actuel. Bien parler n’est pas un métier, encore moins un savoir-faire et certainement pas ce qui servira à redresser le pays. Gabriel Attal d’ailleurs ne vaut pas mieux. Il est charmant tout plein, mais affligeant.

Il n’y a plus de bons choix possibles. 

Voilà la triste réalité.

La terrible réalité.

Et c’est ce constat qui explique cette sensation très désagréable que vous ressentez… et c’est normal.

Mieux. Cela veut dire que vous avez parfaitement compris qu’il n’y a plus aucune bonne solution.

Alors avançons maintenant.

Quand il n’y a plus de bons choix possibles, nous savons qu’il y a une forte probabilité pour que la situation dégénère.

Quand il n’y a plus de bons choix possibles à titre collectif, alors, il faut prendre les bonnes décisions à titre individuel.

Nous ne pouvons plus rien au niveau national, mais nous pouvons nous préparer au niveau personnel. Travail, emploi, patrimoine, maison, autonomie. Il y a des décisions que VOUS pouvez prendre pour vous, pour faire les bons choix pour vous et ceux que vous aimez. Plus vous serez nombreux à faire ces bons choix, plus collectivement nous serons forts et résilients.

Le redressement ne viendra pas du haut.

Le « haut », les « mamamouchis » sont devenus un ramassis de médiocres au mieux, de traîtres au pire. D’incompétents… en général.

Le redressement viendra du bas. De la société civile. De cette France populaire au talent certain.

Dans quelques jours et avant le premier tour, vous pourrez lire mon dossier spécial STRATEGIES sur les différents scénarios post élection, les risques économiques, et les décisions que vous pouvez prendre à titre personnel.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

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Charles SANNAT est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Economique d'AuCoffre.com en 2011. Il rédige quotidiennement Insolentiae, son nouveau blog disponible à l'adresse http://insolentiae.com Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.

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