Gaspillage alimentaire : Carrefour abandonne les dates de consommation optimale !

Carrefour bouscule les habitudes ! L’enseigne a décidé de supprimer les dates de durabilité optimale sur certains produits. Derrière cette mesure, une volonté claire : réduire le gaspillage alimentaire en évitant que des produits encore consommables ne soient jetés.

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 11 octobre 2024 à 18h28
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Gaspillage alimentaire : Carrefour abandonne les dates de consommation optimale ! - © Economie Matin

Gaspillage alimentaire : un combat en marche

Carrefour frappe fort en décidant de supprimer les dates de durabilité optimale sur certains produits. Contrairement à ce que l'on pense souvent, ces dates n'indiquent pas qu'un produit est devenu dangereux après dépassement, mais seulement que son goût ou sa texture pourraient changer. C’est donc un coup de pied dans la fourmilière de l’industrie alimentaire, un geste fort pour lutter contre le gaspillage. Des aliments parfaitement consommables finissent trop souvent à la poubelle juste parce que leur date de durabilité est passée.

Le gaspillage alimentaire est un fléau de nos sociétés modernes. Chaque année, des tonnes de nourriture finissent à la poubelle alors qu’elles sont encore consommables. En supprimant les dates de durabilité optimale, Carrefour vise à sensibiliser les consommateurs à la réelle péremption des aliments. Prenons l'exemple du yaourt : si votre réfrigérateur est bien réglé, il reste parfaitement consommable même plusieurs jours après sa date de consommation recommandée.

Les grandes enseignes vont-elles s'inspirer de Carrefour ?

Ce n'est qu'un début. On peut légitimement penser que d'autres grandes enseignes suivront l'exemple de Carrefour. Les produits qui ne périment pas ne verront plus de date qui pousserait à les jeter trop tôt. Cela pourrait transformer nos habitudes de consommation, en nous incitant à mieux observer les produits que nous achetons. Les consommateurs devront redoubler de vigilance quant à l’état de leurs aliments, mais la plupart des produits resteront sains bien après la fameuse date.

L'objectif est de responsabiliser les consommateurs tout en diminuant l'impact environnemental du gaspillage alimentaire. Il ne s’agit pas simplement d’une énième mesure anti-gaspillage, mais d’un véritable changement dans la manière de consommer. Et si cette initiative permettait de réduire les déchets, tout en respectant les impératifs sanitaires ?

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Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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