Face à une montée en flèche des prix des carburants, l’association « 40 millions d’automobilistes » se mobilise. Avec une pétition pressant le gouvernement d’agir contre cette envolée, elle propose un plafonnement audacieux : maintenir le prix du litre de carburant en dessous de 1,50 euro.
Carburants : une pétition pour plafonner les prix
Cet appel à l'action surgit dans un contexte de pression financière accrue sur les automobilistes, illustrant une fois de plus le poids de la fiscalité et des crises internationales sur le quotidien des citoyens.
Carburant : le ciel s'assombrit pour les conducteurs
La récente flambée des prix à la pompe place les automobilistes français dans une position délicate. Avec le SP95-E10 atteignant le prix alarmant de 1,90 euro le litre, une barre jamais franchie depuis six mois, et le gazole voyant son prix grimper de 2,5 centimes en une semaine seulement, la situation devient critique. Cette hausse soudaine est principalement attribuée à la consommation excessive outre-Atlantique et au conflit en Ukraine, démontrant ainsi l'impact direct des tensions géopolitiques sur les économies domestiques.
L'association "40 millions d’automobilistes" souligne que cette augmentation des coûts du carburant se traduit par un surcoût annuel de plus de 200 euros pour chaque conducteur. Dans un contexte économique déjà tendu, cette charge supplémentaire menace le pouvoir d'achat et la mobilité des ménages français, essentiels à leur quotidien et à leur activité professionnelle.
Un appel à la réforme fiscale
L'association interpelle aujourd'hui l'État, lui demandant de prendre des mesures urgentes pour reformer la fiscalité sur les carburants. L'objectif est clair : plafonner le prix du litre de carburant à moins de 1,50 euro pour alléger le fardeau financier pesant sur les épaules des automobilistes. Cette démarche rappelle la mobilisation qui avait précédé le mouvement des Gilets jaunes en 2018, initié par une pétition similaire qui avait su capter l'attention publique et politique en réunissant plus d'un million de signatures.