Vous l’avez probablement remarqué : votre portefeuille est plus léger lorsque vous faites le plein dans une station-service sur une autoroute. Mais savez-vous pourquoi et jusqu’à quel point ces dernières gonflent leurs prix ?
Carburant : les stations d’autoroute s’en mettent plein les poches
14 à 60 centimes de plus selon les stations-service
En moyenne, sur des axes fréquentés comme l'A1, le prix moyen du sans-plomb 95 dans une station-service d’autoroute atteint 2,06 euros le litre, ce qui correspond à une différence de 14 centimes par rapport aux stations en ville. Cette différence peut sembler minime à première vue, mais elle finit tout de même par alourdir votre note finale de 4 euros pour un plein de 23 litres. Et ces 14 centimes représentent une moyenne ; certaines stations d'autoroute n'hésitent pas à pratiquer des tarifs encore plus élevés.
Sans grande surprise, ces dernières sont situées sur les autoroutes les plus fréquentées, et elles profitent des périodes de vacances ou des weekends prolongés, comme c'est le cas en ce moment avec le pont de l'Ascension, pour maximiser leurs profits. Sur l’aire de Manissieux et celle de Saint-Priest (A43) par exemple, le litre de SP95-E10 est proposé à 2,404 euros. Autrement dit, il est 50 à 60 centimes plus cher que dans une grande surface ou dans une station située sur une route nationale.
Vous ne ferez pas de détour
Les stations-service sur les autoroutes le savent bien : les automobilistes n'ont qu'une hâte, celle d'arriver le plus tôt possible à leur destination. De ce fait, elles misent sur une « clientèle captive », soit sur le nombre limité de stations-service sur les autoroutes, et sur le fait que la grande majorité des automobilistes préfèrent payer plus cher leur plein de carburant, plutôt que de sortir de l'autoroute pour trouver une station moins chère.
À noter néanmoins que les stations d'autoroute sont généralement ouvertes 24 heures sur 24, 7 jours / 7, et qu'elles proposent généralement des services supplémentaires comme des boutiques ou encore des sanitaires, ce qui augmente de facto leurs coûts. Elles doivent aussi payer des frais de concession aux entreprises qui gèrent les autoroutes.