Carburant : prix en hausse, vers les 2 euros le litre ?

Le plein d’essence coûte un peu plus cher cette deuxième semaine du mois de mars 2024 selon les données du ministère de la Transition écologique. Et la question se pose : le seuil symbolique des deux euros le litre va-t-il être franchi ? Et avec quelles conséquences ?

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Modifié le 13 mars 2024 à 10h53
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chèque carburant, gouvernement, suppression, aide, économies, essence, diesel - © Economie Matin
100 EUROSLe chèque carburant était de 100 euros forfaitaires.

Carburant : essence en hausse, gasoil en baisse

Selon les données officielles du gouvernement, publiées le 11 mars 2024, les prix des carburants en France connaissent une tendance divergente. Alors que le gasoil confirme une tendance baissière entamée depuis près d’un mois, le prix de l’essence grimpe encore, selon les données arrêtées au 8 mars 2024.

Ainsi, le litre de gasoil baisse de 1,30 centime sur une semaine, affichant un prix moyen de 1,7851 euro le litre au 8 mars 2024. Le pic de février 2024, lorsque le litre de gazole avait atteint 1,8302 euro le litre, s’éloigne.

Ce n’est pas le cas pour l’essence qui augmente de 1 centime d’euro sur une semaine. Les données du 11 mars 2024 annoncent de fait un prix moyen de l’essence SP95-E10, la moins chère de France, de 1,8436 euro. C’est près de 7 centimes de plus le litre que début janvier 2024.

Vers les 2 euros le litre de carburant en France ?

La situation devrait légèrement s’améliorer dans les semaines à venir. Les données publiées le 11 mars 2024 par le gouvernement annoncent en effet un prix du baril de pétrole Brent daté à 85,70 dollars. Or, selon les cours de Bourse, le baril de Brent s’échangeait, le 13 mars 2024, à 82,44 dollars. Une légère baisse qui devrait se répercuter sur les prix.

Mais la tendance haussière et continue des prix des carburants, en particulier du prix de l’essence, a de quoi inquiéter les automobilistes français. Ces derniers ont toutes les raisons de craindre que le prix du litre d’essence ou de diesel pourrait bien franchir à nouveau la barre symbolique des deux euros le litre.

Or, si tel était le cas, le gouvernement serait bien embêté. Ce dernier veut faire des économies sur le budget et pourrait bien renoncer à relancer le chèque carburant de 100 euros. Soumis à la condition que le prix du litre de carburant dépasse les 2 euros pour être distribué, le gouvernement a fait comprendre que ce chèque n’était plus garanti...

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Paolo Garoscio

Rédacteur en chef adjoint Après son Master de Philosophie, s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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