Le problème n’est plus Al Capone, mais la mafia Al Carbone. Halte à la dictature du CO² !

Comprenez-moi bien, je ne conteste pas le réchauffement climatique, car ce n’est même pas utile pour démontrer sans conteste la crétinerie et la pensée affligeante qui dirigent le monde sur cette histoire de CO².

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Par Charles Sannat Publié le 1 juin 2023 à 10h10
Carbone Rechauffement Climatique Danger
Le problème n’est plus Al Capone, mais la mafia Al Carbone. Halte à la dictature du CO² ! - © Economie Matin
46%46 % des objectifs de décarbonisation reposent actuellement sur des technologies qui n’ont pas encore été développées

Réduire l’incroyable machinerie climatique planétaire que nous sommes bien loin de comprendre parfaitement uniquement à une mesure, celle du CO² est stupide. C’est comme si vous résumiez la santé d’un homme dans 20 ans à son taux de vitamine B dans le sang aujourd’hui. Bien évidemment que cela peut avoir un effet, mais la machinerie du vivant est d’une telle complexité générale que celui qui vous affirme sans que vous puissiez même l’interroger que tout se résume à une seule donnée vous ment forcément. Soleil, volcans, permafrost, vapeur d’eau, courants marins ou aériens, cycles solaires, magnétisme terrestre, tous ces facteurs et bien d’autres influencent notre climat de long terme et notre météo quotidienne.

Alors oui. Nous sommes confrontés à une mafia.

La mafia Al Carbone. 

Je conteste donc le fait de baser nos politiques, toutes nos politiques sur une seule mesure le CO². C’est faire une insulte à la culture et à l’intelligence de tous.

Je conteste donc le fait que la « transition » ne puisse pas se discuter dans ses contours. Les sommes engagées, les impacts sociaux, politiques, et les effets sur nos vies quotidiennes sont telles que je revendique le droit de me saisir de ce sujet et de dire ce que je veux. Cela passe évidemment par une information neutre et un débat ouvert.

Ce n’est évidemment pas le cas, car le parrain Al Carbone liquide médiatiquement tous ceux qui osent réfléchir une seconde et pointer les paradoxes ou les âneries des poncifs que l’on nous répète.

Si le climat se réchauffe de 4° ou même de 8° dans le pire des scénarios, croyez-vous que c’est en isolant les maisons avec du double vitrage que l’on va réussir quoi que ce soit ?

Non, il faudra non plus construire en surface mais construire en sous-sol ! Il faudra se mettre au frais, il faudra non pas produire des voitures électriques mais dépenser beaucoup d’argent pour créer des stockages d’eau ! Nous sommes capables de stocker des milliards de m3 de gaz dans des poches sous-terraines (c’est ainsi que sont stockées les réserves de gaz de l’Union Européenne, pas dans des cuves, ni dans des bouteilles de butagaz !). Si le pire se profile, alors il faut se préparer au pire, construire des camps de réfugiés, adapter nos infrastructures etc.

Si le pire ne se produit pas, faut-il dépenser 500 milliards pour isoler des bâtiments, ou seulement 200 milliards pour doubler la capacité de production d’énergie nucléaire en France ?

Je ne vous assène pas la réponse.

Je conteste le fait que l’on ne puisse pas débattre de ces sujets et des contours de la transition énergétique qui va profondément bouleverser nos vies.

C’était tout le sujet de notre émission mensuelle sur TV Finance hier où j’étais invité avec mon camarade Philippe.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

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Charles SANNAT est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Economique d'AuCoffre.com en 2011. Il rédige quotidiennement Insolentiae, son nouveau blog disponible à l'adresse http://insolentiae.com Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.

3 commentaires on «Le problème n’est plus Al Capone, mais la mafia Al Carbone. Halte à la dictature du CO² !»

  • Lavis

    Effarant de désinformation, atterrant de parti pris. Une enfilade d’énormités, un monument à la bêtise.

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  • Lavis

    Effarant de désinformation, atterrant de parti pris. Une enfilade d’énormités, un monument à la bêtise.

    Répondre
  • Lavis

    Aucun commentaire, la bonne blague. Ici comme dans votre tête le but n’est pas de débattre, contrairement à ce qui est affirmé dans la conclusion de l’article, mais d’asséner des mensonges en soutient à votre idéologie. La base du complotisme, tout bêtement.

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