Voiture électrique : BYD veut une alliance chinoise pour conquérir le monde

Une ascension fulgurante pour BYD

Depuis sa création en 1995 comme spécialiste des batteries, BYD a connu une transformation impressionnante. En 2003, la marque a fondé son pôle automobile et n'a cessé de croître depuis. En seulement treize ans, elle a produit 1 million de véhicules "nouvelle énergie", notamment électriques.

En dix-huit mois, ce chiffre a triplé pour atteindre 3 millions, et neuf mois plus tard, la marque a franchi le cap des 5 millions de véhicules assemblés pour le monde entier. Ces chiffres, bien supérieurs à ceux de concurrents comme Tesla, témoignent de la rapidité avec laquelle BYD s'est imposée sur le marché.

BYD ne se contente pas de dominer le marché chinois. La marque a également fait des incursions significatives sur le marché européen, témoignant de son ambition mondiale. Avec une progression réelle en Europe, BYD est en passe de devenir un acteur majeur sur le marché mondial de l'automobile électrique.

L'appel à l'union pour détruire le vieux monde

Wang Chuanfu, fondateur de BYD, a une vision claire pour l'avenir. Suite à des résultats impressionnants, notamment la production du 5 millionième véhicule de la marque, il a lancé un appel vibrant aux constructeurs chinois : s'unir pour imposer la Chine comme puissance automobile mondiale.

Son message est sans équivoque : il est temps de « démolir les vieilles légendes » et de créer de nouvelles marques de classe mondiale. Cette vision d'alliance est soutenue par de nombreux acteurs majeurs de l'industrie en Chine, tels que Nio et Li Auto, qui voient en cette union une force inégalée.

Les défis de l'alliance proposée par BYD

Si la vision d'une alliance chinoise est séduisante, elle n'est pas sans défis. Certains acteurs, comme le directeur général de Great Wall Motor, sont plus prudents, soulignant la nécessité d'une concurrence saine. De plus, des obstacles tels que les lois antitrust et les normes d'émission pourraient entraver la progression de cette alliance. Mais une chose est sûre : si elle réussit, cette union pourrait redéfinir l'avenir de l'industrie automobile.