Le ministre Gabriel Attal livre les chiffres du budget 2022 : 3 milliards d’euros additionnels s’ajoutent et dépassent les prévisions. Il livre aussi des explications sur la mise en place d’un nouveau système de répression de la fraude fiscale.
Budget 2022 : 3 milliards d’euros de recettes de plus que prévu
Un budget 2022 positif de 3 milliards d'euros, les emplois dépassent les prévisions
Le budget 2022 s’avère bénéficier d’un apport non prévu de 3 milliards d’euros comme l’a annoncé le ministre délégué au Comptes publics Gabriel Attal au Figaro vendredi 16 décembre 2022. Les recettes fiscales supplémentaires viendraient de la création d’emplois en 2022. 450.000 emplois créés dans l’année seraient donc la source directe d’un tel revenu supplémentaire pour les caisses de l’État. Un total de 9 milliards d’euros de cotisations sociales et de contributions sociales généralisées sera donc perçu par l’État pour l’année 2022.
Interrogé par Le Figaro sur le montant de 7 milliards de dépenses excessives dans les prévisions de budget de 2023, le ministre justifie le chiffre par la précaution : « Si on n’engageait pas ces moyens pour protéger nos entreprises et emplois, on dépenserait le double ou le triple dans les années à venir en assurance-chômage ou en accompagnement des entreprises en faillite ». C’est une précaution et un investissement sur l’avenir que revendique le ministre Gabriel Attal.
La répression des fraudes fiscales, un enjeu de taille pour Gabriel Attal
Il a par ailleurs partagé une volonté qui lui tient à cœur : la lutte contre la fraude sociale. Le travail non déclaré représenterait ainsi entre 5 et 7 milliards que le gouvernement ne toucherait pas. Il va donc se donner les moyens d’entreprendre dès 2024 sa lutte en doublant le budget alloué à la répression de la fraude, de 250 millions d’euros annuels à 500 millions d’euros.
Ce budget additionnel viendra couvrir des opérations de contrôle supplémentaire, la mise en place de recoupements de données ainsi que l’amélioration des outils de détection des fraudes. 450 postes de cyber enquêteurs seront ouverts dans la même optique et leur travail devrait permettre de lutter plus efficacement contre ces recettes que l’État ne perçoit pas. Ce plan d’action sera réalisé en commun avec les parlementaires et l’ensemble des groupes politiques.