3 Français sur 5 ont peur des bouchons sur la route des vacances

La route des vacances : entre confort et anxiété

Les autoroutes sont privilégiées par 60 % des vacanciers pour leurs trajets estivaux. La rapidité et le confort qu'elles offrent sont des arguments de poids selon une étude de Bip&Go et OpinionWay. En effet, 91 % des Français estiment que l’autoroute permet d’arriver plus vite à destination, ce qui est réel, et 92 % apprécient les infrastructures comme les aires de repos. Pourtant, cette solution n'est pas exempte de stress. La peur des embouteillages persiste surtout chez les jeunes (67 %) et les familles nombreuses (79 %).

Les embouteillages sont le cauchemar de nombreux automobilistes sur la route des vacances. La crainte de rester coincé sur l'autoroute est partagée par 60 % des Français. Ce stress est accentué par l'impatience des plus jeunes et les tensions au sein des familles nombreuses. Les seniors, en revanche, semblent plus sereins face à cette éventualité (50%). Outre les bouchons, la conduite elle-même est un souci pour beaucoup. 40 % des sondés citent les autres automobilistes imprévisibles, 27 % la fatigue due aux longues heures de conduite et 20 % le stress au volant. Étonnamment, 86 % des seniors ne ressentent aucune anxiété particulière à l’idée de prendre la route.

Quelques astuces pour éviter les bouchons

Pour échapper aux bouchons, 84 % des Français mettent en place des stratégies. Partir tôt le matin ou tard le soir est une tactique souvent utilisée, surtout chez les jeunes. D'autres préfèrent varier les itinéraires : suivre le GPS, emprunter les petites routes ou rester sur l’autoroute avec des badges télépéage. Les conducteurs expérimentés, notamment les plus de 64 ans, adoptent souvent cette dernière solution pour gagner du temps.

La conscience écologique gagne du terrain chez les Français. Plus de la moitié d'entre eux envisagent des comportements écoresponsables pour leurs trajets. Les jeunes sont particulièrement sensibilisés à la question, avec 65 % d'entre eux souhaitant adopter des mesures écologiques. Cependant, le passage à la voiture électrique reste marginal, avec seulement 5 % des sondés prêts à franchir le pas pour leurs déplacements estivaux.