France Stratégie a publié une note qui incite à rediriger les bonus à l’achat vers les véhicules électriques et légers.
Bonus à l’achat d’un véhicule électrique : quand c’est léger, c’est mieux !
France Stratégie encourage une recentralisation du bonus à l'achat sur les véhicules électriques légers
Dans une note parue jeudi 17 novembre, France Stratégie, un organisme rattaché au Premier ministre, partage sa proposition de mieux concentrer les bonus à l’achat sur les véhicules électriques légers. L’objectif détaillé est d’inciter les futurs acheteurs et notamment les ménages plus modestes à favoriser l’achat de véhicules plus petits et électriques dans l’optique de profiter du bonus de l’État.
L’application du bonus se concentrerait donc sur les véhicules électriques, plus légers et plus petits, qui participeraient ainsi à la transition vers un parc automobile neutre en carbone. Les ménages les plus modestes sont ceux qui sont le moins enclins à acheter un véhicule électrique de petite taille. Au-delà de la transition écologique qu’offre l’achat d’une voiture électrique plutôt que thermique, on devine aussi une raison économique. Les bonus appliqués aux véhicules plus légers permettraient de limiter la hausse des dépenses publiques liées au bonus.
Mieux orienter les indemnités, mais aussi retravailler les malus
Il s’agit donc au travers de la note de faire la promotion d’une stratégie qui allie écologie et économie. Par ailleurs, le malus au poids devrait selon la note être renforcé pour les véhicules polluants thermiques et étendu aux électriques. Il s’applique actuellement à partir d’un poids d’1,8 tonne. Pour ce faire, le barème de malus va etre revu à la hausse en 2023, avec un montant maximum à 50.000 euros pour un des SUV fabriqué par Porsche et une berline du constructeur BMW.
« Anticiper cette évolution du malus compenserait, par des recettes fiscales additionnelles, la hausse de dépenses publiques dédiées au bonus écologique résultant de la hausse des ventes de véhicules électriques », indique France Stratégie. L’organisme communique aussi les chiffres de 2021 pour le plan « France relance ». Le montant moyen a été de 3.900 euros pour une somme totale allouée de 1 milliard d’euros répartis en plus de 270.000 bonus.