La quête universelle du bonheur trouve ses champions dans le dernier rapport de l’ONU, révélant les nations où l’épanouissement est à son paroxysme.
Classement mondial du bonheur : Les pays nordiques encore au sommet
Une domination nordique indiscutable
Pour la septième année consécutive, la Finlande s'impose comme le pays le plus heureux du monde, suivie de près par ses voisins nordiques. Cette région du globe semble avoir trouvé la formule magique du bonheur combinant une nature et politique sociale équilibrée. Jennifer De Paola, chercheuse à l'Université d'Helsinki, souligne que la proximité avec la faune et la flore et un juste équilibre entre travail et vie personnelle sont essentiels pour les Finlandais. L'accès gratuit aux soins et à l'éducation, ainsi que la confiance dans les institutions et la faible corruption, jouent également un rôle crucial dans leur bien-être.
Les pays nordiques, connus pour leur modèle social inclusif et leur qualité de vie élevée, continuent donc de trôner au sommet de ce classement. Derrière eux, Israël, les Pays-Bas, et l'Australie se démarquent également, prouvant que le bonheur transcende les climats et les continents.
Les critères de mesure du bonheur
Le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations Unies, à l'origine de ce rapport, se base sur six piliers fondamentaux pour évaluer le bonheur : le soutien social, le revenu, la santé, la liberté, la générosité et l'absence de corruption. Cette méthodologie souligne l'importance d'une approche holistique du bien-être, allant bien au-delà des simples indicateurs économiques.
L'Afghanistan, tragiquement, se situe en fin de liste, reflétant une réalité dure et une catastrophe humanitaire qui perdure. Les grandes puissances comme les États-Unis et l'Allemagne sont remarquablement absentes du top 20, une première en plus de dix ans. Cette année, la diversité géographique du bonheur est frappante, avec seulement deux pays de plus de 15 millions d'habitants dans le top 10.
Le bonheur à travers les âges
Le rapport de cette année met en lumière un phénomène intéressant : le sentiment de bonheur est généralement plus élevé chez les jeunes générations. Cet écart entre les âges, qui s'est accru globalement, exception faite de l'Europe, est perçu comme inquiétant par les auteurs. Cette dynamique intergénérationnelle soulève des questions sur les changements dans les perceptions du bonheur et les défis spécifiques auxquels les différentes générations font face.
Leçons pour les autres nations
La France, perdant six places pour se positionner 27e, et d'autres pays observant de près ce classement, peuvent tirer des leçons importantes de ces résultats. La recette du bonheur, bien que complexe, semble inclure une forte connexion à l'environnement, une société équitable, et une gouvernance transparente et inclusive.
Ce rapport annuel ne se contente pas de classer les nations selon leur degré de bonheur ; il offre une feuille de route vers une société plus harmonieuse et épanouie. Les pays à la recherche d'une amélioration de la qualité de vie de leurs citoyens trouveront dans les exemples des pays nordiques des pistes de réflexion et d'action.
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