BMW et Mini : 64 000 véhicules rappelés pour freins défectueux en France

BMW et Mini sont sous le feu des projecteurs avec un rappel massif de 64 000 véhicules en France, touchés par un défaut critique du système de freinage. Un problème technique grave qui met en péril la sécurité des conducteurs, forçant la marque à agir en urgence.

Grégoire Hernandez
Par Grégoire Hernandez Publié le 12 septembre 2024 à 15h00
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BMW et Mini : 64 000 véhicules rappelés pour freins défectueux en France - © Economie Matin
9 %Le chiffre d'affaires de BMW a augmenté de 9% en 2023.

BMW : un rappel massif pour des freins défectueux

Le géant allemand BMW se voit contraint de rappeler 1,5 million de véhicules à travers le monde, dont 64 000 en France, pour des problèmes de freinage défectueux. Un coup dur pour le constructeur qui met la sécurité au premier plan. Les modèles concernés, dont les BMW Série 2 Active Tourer, X1, X2, X5 et les Mini Cooper et Countryman, fabriqués entre juin 2022 et août 2024, présentent une défaillance dans le système de freinage intégré (IBS). Ce module regroupe plusieurs commandes électriques, dont l’assistance au freinage et le contrôle de stabilité. Un défaut dans ce système peut gravement réduire l'efficacité du freinage, obligeant les conducteurs à parfois forcer pour s'arrêter. En clair, les risques sont réels : perte d'assistance au freinage, absence d'ABS, et une stabilité du véhicule fortement compromise.

Les propriétaires français de ces véhicules ne doivent pas ignorer les avertissements. Si vous êtes concerné, des alertes sont envoyées directement via le tableau de bord ou par courrier pour vous informer du défaut. Et le message est clair : ne tardez pas. BMW insiste pour que les clients se rendent immédiatement dans leurs concessions pour une mise à jour ou une réparation gratuite du système. La sécurité routière est en jeu, car une défaillance non corrigée pourrait avoir des conséquences graves. Et bien que la réparation soit rapide, environ deux heures, le constructeur n’a pas caché l’ampleur du problème. En effet, malgré une mise à jour à distance permettant de diagnostiquer le défaut, BMW préfère rappeler les voitures afin d’éviter tout incident futur.

Une facture lourde à venir avec ces réparations pour le constructeur 

Ce rappel massif va coûter cher à BMW. Le groupe s'attend à une perte financière significative, estimée à plusieurs millions d'euros. En plus des coûts directs liés aux réparations et à l'arrêt temporaire des livraisons, la confiance des consommateurs pourrait s'éroder. Depuis l'annonce de cette campagne, BMW a déjà vu sa valeur boursière chuter de plus de 7 % à Francfort. C’est un rappel de plus pour l’industrie automobile, déjà marquée par de nombreux scandales de sécurité, comme celui des airbags Takata. Ici encore, c’est un équipementier externe, Continental, qui est pointé du doigt, car il fournit le système de freinage incriminé.

Malgré la réactivité de BMW, pourquoi ce défaut n’a-t-il pas été détecté plus tôt, notamment après un premier rappel en février 2024 pour un problème similaire ? Les consommateurs sont en droit de se demander si les constructeurs ne sacrifient pas la qualité au profit de la rapidité de production. Si BMW a réussi à contenir la crise en informant rapidement les clients, il n'en reste pas moins que la réputation du groupe est entachée.

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Grégoire Hernandez

Étudiant en école de journalisme. Journaliste chez Économie Matin depuis septembre 2023.

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