C’est une évidence qui devrait être partagée par tous aujourd’hui : l’excellence ne peut être atteinte qu’en instaurant un climat de confiance au sein des entreprises et en plaçant la bienveillance comme vecteur de performance. Allons plus loin : ne devrait-elle pas d’ailleurs être systématiquement pierre angulaire de toute culture d’entreprise ?
La bienveillance, cette source de rentabilité encore mal connue des entreprises
Cette exigence bienveillante va bien souvent de pair avec une accessibilité des dirigeants et une proximité avec les managers, proches du terrain et de leurs équipes. Elle passe par une communication régulière et transparente, indispensable pour partager la vision et les résultats de l’organisation. Rien de plus étouffant en effet, (osons : quoi de plus « ringard »?), que des process hiérarchiques lourds, des organisation en silos, et un manque de visibilité, même partiel, sur le projet global...
L’importance du savoir-être
Dans un secteur ultra-compétitif comme celui où nous évoluons, il est primordial de se démarquer. Mais pas à n’importe quel prix. Certes, la qualité des produits et des services dépend des hommes et des femmes qui contribuent à les fabriquer et à les améliorer au quotidien. S’il s’agit de tout entreprendre pour s’entourer des meilleures compétences techniques, il est tout aussi crucial d’accorder une grande importance au savoir-être des équipes. Dans cet esprit, le partage des connaissances, la simplicité, la disponibilité, l’entre-aide s’avèrent bien souvent aussi importantes qu’une expertise informatique, aussi grande soit-elle.
Des formations pour sensibiliser les managers
Fort de ces convictions, des programmes de formation visant à accompagner les jeunes talents dans leur (nouveau) rôle de manager font particulièrement sens afin de renforcer leurs qualités de leader et susciter l’engagement de leurs équipes. Comment ? En s’attachant à démontrer que chacun a ses qualités et ses points forts… mais également ses zones d’ombre qu’il s’agit d’intégrer, d’accepter.
Le droit à l’erreur : tester, apprendre, avancer
Le droit à l’erreur est une notion fondamentale dans un secteur où l’innovation est cardinale. Or pour innover, il faut essayer de nouvelles solutions, tester des approches étonnantes, sortir du cadre, prendre des initiatives personnelles… au risque d’échouer.
Cela ne veut pas dire faire n’importe quoi, ni persister dans les mêmes ornières, sans apprendre du passé. Le droit à l’erreur consiste à permettre à un collaborateur de faire de son mieux pour progresser, prendre des risques mesurés, tester, apprendre et avancer. Cela suppose de ne pas forcément chercher le « coupable » en cas d’incident. Accepter l’erreur, c’est compliqué : c’est accepter un décalage de livraison, un prototype inabouti, un coût supplémentaire sur certains projets... Mais cela évite aussi un risque bien plus grand : celui de l’immobilité, plus coûteux que n’importe quel échec.
Des parrainages pour faciliter l’intégration
Une nouvelle recrue doit se sentir attendue et accueillie dès sa 1ère journée. Le service des Ressources Humaines doit faire sa part en prenant le temps de présenter tout(e) nouvel(le) embauché(e) mais ce n’est pas tout : des sessions de formation - adaptées aux postes et à la fonction - peuvent aussi être proposées pour faciliter l’intégration : formation produits, sensibilisation à la sécurité informatique, et last but not least au droit à la déconnexion (salutaire pour une population friande d’écran et de clavier).
Dans cette même idée, le mentoring est une des pratiques qui devrait être systématisée tant elle est criante d’efficacité : le parrain (ou le mentor) disposant de qualités relationnelles éprouvées, et souhaitant transmettre ses connaissances (valorisation). Véritable temps de partage, le temps du parrainage facilite grandement l’intégration et l’imprégnation à la culture de l’entreprise. C’est un fait : plus une personne se sent en confiance, plus elle sera à même de développer son potentiel dans les mois et les années à venir.
Une vigilance à maintenir sur les risques psycho-sociaux
Toute société se doit d’être vigilante sur les problématiques de stress lié au travail. Que cela passe par le biais de questionnaires ou d’entretiens, il s’agit d’être de façon permanente en capacité de « prendre la température » et de détecter les signaux faibles pour prévenir et/ou anticiper tout éventuel dysfonctionnement.
Une communication qui vise la transparence
« Dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit ». Cette cohérence entre les actes et les discours passe nécessairement par une communication régulière auprès des équipes à l’occasion de grands raouts d’entreprise au cours desquels un point sur les décisions prises au niveau du Comex peut-être fait ainsi qu’un résumé des temps forts des semaines précédentes.
Travail et convivialité
Le succès d’un projet informatique est autant conditionné par les aspects techniques que par la cohésion d’équipe. En ce sens, les séminaires de team-building représentent des moments particulièrement utiles. Ceux-ci favorisent la création de liens humains forts. Ils entretiennent le plaisir à travailler ensemble. Ils aident aussi à surmonter d’éventuels obstacles, à désamorcer des incompréhensions, avant que cela ne prenne de l’ampleur ou ne dégénère en conflit.
Un management collaboratif, transverse et horizontal
Limiter les échelons hiérarchiques. La généralisation du télétravail encourage à développer davantage encore ce type de fonctionnement favorisant la rapidité des décisions et la prise de risques. Plus besoin de réunions en cascade pour trancher sur un dossier, pas de reporting incessant et chronophage. Il s’agit là de limiter les enjeux de pouvoir : la cohésion entre les équipes s’en trouve renforcée. Une plus grande transversalité augmente également l’implication des salariés : l’impact de chaque idée est visible et mise en place plus rapidement (sans déformation, ni appropriation par quelqu’un d’autre).