Je sais qui est Michel Barnier et personne ne peut oublier ses convictions européennes très fortes, c’est le moins que l’on puisse dire.
A quelle sauce fiscale va nous manger Michel Barnier ?
Pour autant, je dois dire que cela fait quand même du bien de voir autre chose que des gamins dans les palais de la République qui jouent à “et si on était des chefs” alors qu’ils n’ont que de bien piètres états de services, ce que Barnier a rappelé de manière à peine aimable au jeune Gabriel Attal qui vient de retourner ranger sa chambre.
Que l’on aime Barnier ou pas, que l’on apprécie ses positions pro-européennes ou pas, ce qui est certain, c’est qu’il faut remettre de l’ordre financier dans les écuries d’Augias des finances publiques.
Nous verrons ce qu’il choisira comme voie pour le budget 2025.
Il faut évidemment que le travail paye plus que l’inactivité sous toutes ses formes.
Il est tout aussi évident que baisser les prestations sociales ou les retraites serait très violent, alors qu’une non indexation serait beaucoup plus acceptable avec à la clef 20 milliards d’économies.
Enfin, 1 point de CSG c’est 16 milliards de plus dans les caisses de l’Etat. 2 points de CSG 32 milliards. 32 + 20 = 52 milliards.
Le compte est bon ou presque
Rajoutez-y quelques coupes annexes et la France passera le cap sans une austérité délirante.
C’est ce que j’explique dans ce JT du Grenier.
Si Barnier se débrouille bien, il y a moyen sans ruiner tout le monde de redresser les finances publiques assez rapidement.
Redresser le pays demandera beaucoup plus de temps et aussi beaucoup plus de courage que ce qui sera nécessaire pour passer ce mauvais cap financier pour notre pays.
Je ne vous dis pas que je suis pour une hausse des impôts, des taxes et de la CSG. Je vous dis que ce serait le moyen le moins douloureux d’un point de vue collectif et macro-économique.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !