Plus d’1 Français sur 2 (57%) affirme avoir diminué sa consommation de viande comparé à il y a trois ans. L’argument financier en reste la principale raison.
57% des Français ont diminué leur consommation de viande
Des raisons financières d’abord, mais aussi des raisons environnementales
Les Français mangent moins de viande : dans le cadre d’un sondage Toluna pour Réseau Action Climat, 57% ont affirmé en manger moins qu’il y a trois ans. Dans le détail, 23% ont déclaré en manger beaucoup moins et 34% un peu moins… tandis que 33% ont déclaré en manger ni plus, ni moins qu’il y a trois ans. Et parmi ces personnes qui en mangent moins aujourd’hui, 34% s’inscrivent dans un objectif de long terme, souhaitant encore réduire leur consommation à l’avenir.
La principale motivation pour diminuer sa consommation de viande actuellement est avant tout l’argument financier (58%). Mais les arguments de santé pèsent lourd eux aussi puisque 37% des personnes qui ont diminué leur consommation de viande affirment l’avoir fait pour cette raison. La préoccupation au sujet du bien-être des animaux d’élevage est très présente également (35%), de même que la préoccupation environnementale (production de gaz à effet de serre, consommation d'eau, pollution des sols, etc.).
Pour 80% des Français, les autres sources de protéines peuvent très bien compenser celles de la viande
Alors, la viande, bonne ou mauvaise pour la santé ? Sur cette question, les Français n’ont pas d’avis unanime. 77% des personnes interrogées estiment que limiter sa consommation de viande a un véritable impact positif sur la santé, et 80% croient que les protéines que l’on trouve dans d’autres sources que la viande peuvent permettre de compenser le fait de manger moins de viande, sans avoir de carences. En même temps, 76% estiment que pour être en bonne santé, il faut manger de la viande au moins une fois par semaine.
Ce sondage a été réalisé en ligne du 10 au 14 mars 2023 sur un échantillon de 1.078 personnes représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).