La petite pépite de la tech française traverse une mauvaise passe. Le géant du reconditionné en ligne, Back Market, annonce un plan de départs massif. L’entreprise cherche à réduire sa masse salariale pour assurer sa compétitivité dans les prochaines années.
Back Market : un plan de départs massif confirmé
93 emplois supprimés chez Back Market
Back Market licencie. L’entreprise, considérée comme une pépite à la française, annonce se séparer de plusieurs dizaines de collaborateurs. Présente partout à travers la planète, elle explique supprimer 93 emplois. Ainsi, 26 postes sont supprimés dans les bureaux étrangers de Back Market à savoir New York, Barcelone et Berlin. Le reste, concerne la France. Devenue en quelques années un champion de la vente de produits reconditionnés, l’entreprise supprime 63 postes dans le pays. Une annonce qui intervient dans un contexte économique difficile.
En effet, même si l’entreprise « va bien » selon un porte-parole, Back Market doit faire attention à l’encadrement de sa masse salariale. Conséquence : elle doit réduire le nombre de salariés pour s’assurer de sa rentabilité dans les prochaines années. L’entreprise ne cache pas son besoin de rentabilité proche et sur le moyen terme. Ainsi, ce plan de suppressions de postes s’inscrit dans cette démarche.
Les investisseurs à la recherche de rentabilité
Pour comprendre cette annonce, il faut remonter au début de son histoire. Depuis sa création en 2014, la start up ne cesse de se développer. Les créateurs de l’entreprise flairent le bon filon. La vente de produits reconditionnés continue de croitre. D’une part, l’enjeu écologique séduit du public. D’autre part, des produits à prix plus faibles attirent les consommateurs. Problème : à force de lever des fonds de plus en plus importants pour continuer de se développer, les investisseurs veulent désormais de la rentabilité.
Back Market n’est pas la seule entreprise dans ce cas-là. En effet, Outre-Atlantique de nombreuses entreprises de la tech licencient une partie de leurs salariés. Pour le moment, l’Europe semble protégée.