En avril 2024, la France a enregistré des températures inédites pour un début de printemps, surpassant celles des normes de saison.
Climat : avril 2024 bat tous les records de chaleur
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Modifié le 17 avril 2024 à 10h06
Avril 2024 : des températures dignes d'un mois de juin
Les quinze premiers jours d'avril 2024 ont vu l'indicateur thermique national atteindre une moyenne de 14,53°C, surpassant le précédent record de 2017 qui était de 14°C. Ces températures, qui équivalent normalement à celles d'un début juin, ont été marquées par un pic à 17,9°C durant le weekend des 13 et 14 avril, une anomalie de +3,5°C par rapport aux normales de saison. Kevin Floury, le présentateur météo-climat chez BFMTV, souligne sur X que « jamais auparavant, un tel écart n'avait été observé à cette période de l'année. » Il a même fait jusqu’à 31,4 °C à Grospierre, en Ardèche !
L'air subtropical, provenant directement d'Afrique du Nord, est l'une des causes principales de ces records. Cette masse d'air chaud a engendré des températures nocturnes exceptionnelles, atteignant jusqu'à 22,5°C à Biarritz, historique pour un mois d'avril en France. Anthony Grillon, météorologue, a indiqué sur son compte X que « le climat de la France part complètement en vrille ».
🔴 Le climat de la #France part complètement en vrille. Ce 13 avril observe un temps habituellement observé un 5 juin. Résultat, plus d'une centaine de records mensuels battus et localement plus de 31 degrés.
🏔 Les températures en montagne sont délirantes. Par exemple 21.3°C au… pic.twitter.com/nwRnDKZuUi— Anthony Grillon 🌪 (@AnthoGrillon) April 13, 2024
Plus de 30°C dans certaines villes !
Le 14 avril 2024, le sud de la France a connu une chaleur exceptionnelle, avec des températures allant jusqu'à 32,6°C à Tiranges, en Haute-Loire. De nombreux records mensuels de chaleur ont été battus, notamment à Carcassonne avec 31,3°C, au Luc-en-Provence avec 30,5°C, et à Albi avec 30,1°C.
Alors que les météorologues annoncent un retour à des températures plus basses pour la seconde moitié du mois, les questions demeurent quant à la fréquence future de ces épisodes de chaleur précoce.