Bill Gates, le célèbre philanthrope et fondateur de Microsoft, a évoqué la possibilité d’une semaine de travail de trois jours, rendue possible par les gains de productivité de l’intelligence artificielle (IA).
Bill Gates : « À l’avenir, nous ne travaillerons plus que 3 jours par semaine »
L’intelligence artificielle… pour libérer du temps pour des activités enrichissantes
Invité du podcast « What Now ? » de Trevor Noah, Bill Gates a partagé une vision optimiste de l'impact de l'intelligence artificielle sur le travail. Selon lui, l'intelligence artificielle, en éliminant une partie des tâches répétitives et pénibles, pourrait offrir aux travailleurs la possibilité de réduire leur semaine de travail à trois jours. Cette perspective, selon Bill Gates, pourrait libérer du temps pour des activités plus enrichissantes, comme le soin aux personnes âgées, ou encore améliorer la qualité de l’enseignement grâce à des classes qui pourront devenir plus petites.
Bill Gates, devenu philanthrope après une carrière dans la technologie, voit dans l'IA une opportunité de réévaluer le rôle du travail dans nos vies. À 68 ans, il considère que l'objectif de la vie n'est pas uniquement de travailler, mais aussi de profiter de son temps libre pour des activités personnelles et bénéfiques à la société.
Pour Bill Gates, l’avènement de l’IA aura un impact aussi profond que l’invention du PC
« Si l'on finit par arriver à une société où l'on ne doit travailler que trois jours par semaine, c'est probablement une bonne chose. […] L'IA va changer la façon dont les gens travaillent, apprennent, voyagent, se soignent et communiquent entre eux », a déclaré Bill Gates.
En juillet 2023, Bill Gates avait publié un billet de blog long de 3.000 mots en détaillant sa vision de l’impact de l’IA. « Je ne pense pas que l'impact de l'IA sera aussi spectaculaire que la révolution industrielle, mais il sera certainement aussi important que l'introduction du PC. Les applications de traitement de texte n'ont pas supprimé le travail de bureau, mais elles l'ont changé pour toujours. Les employeurs et les salariés ont dû s'adapter, et ils l'ont fait », écrivait-il.