Faisant suite à la décision du Président Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée Nationale via un décret signé le juin 2024, publié au journal officiel le 10 juin 2024, chaque coalition aiguise ses outils pour échafauder des propositions, qui devraient avoir la meilleure audience auprès des citoyens et surtout des électeurs, pour permettre de prendre le « pouvoir ».
L’augmentation du temps de travail, ce serait un grand plus pour les comptes, l’économie, le porte-monnaie…
Le nouveau Front Populaire propose de relever le Smic à 1600 euros net par mois. Il faut rappeler qu’il est aujourd’hui à 1398,69 euros net après une hausse de 1,13% au 1er janvier 2024, soit une augmentation de 14.4%.
Pour obtenir un résultat bien meilleur pour la France, il suffirait de passer de 35 heures semaine à 40 heures. Le smic net passerait ainsi de 1398,69 euros à 1598.58 euros, soit à égalité avec la proposition du Nouveau Front populaire.
« Il est nécessaire de rappeler que plus la durée de vie a augmenté (24 ans depuis 1945) plus le temps de travail a diminué ; c’est antinomique, improductif et surtout ingérable quelques soient les gouvernants ». Cela a commencé en 1982…puis 2000…
En revanche, cette proposition serait bien plus bénéfique pour toute l’économie française, les comptes de l’état, les marges des entreprises, la Sécurité Sociale, les Caisses de retraites, l’Assedic...
Il est bon de rappeler que les 40 heures semaine rapporteraient en plus par année :
- 60 milliards de salaires
- 30 milliards de charges
- 11 milliards de TVA
- 6 milliards d’impôts
- Avec un Smic brut de 253 euros de plus par mois
- Des marges brutes Entreprises, plus 14.3% et plus 14% sur investissement
- Un encours bancaire de plus 10 à 14%
- Une baisse du chômage
- Un pouvoir d’achat en hausse
- Un PIB augmenté
- Du déficit devenant du bénéfice
Ce serait aussi une baisse du taux d’emprunt, ce qui diminuerait fortement le niveau des remboursements.
A contrario, passer le Smic à 1600 euros net, c’est augmenter fortement le prix horaire entreprise, les charges sociales, faire baisser la marge brute des entreprises, donc la productivité et compétitivité.
Les entreprises françaises ont déjà la marge brute la plus faible des pays européens, à cause de charges déjà trop élevées dû en grande partie à un niveau de social trop élevé. Rappelons que la France dépense par année 860 milliards d’euros pour le social (gestion comprise), un record mondial soit près de 54% de l’ensemble des dépenses du pays. Que reste-il à nos « pauvres administrations » qui réclament sans cesse des budgets supplémentaires ; notamment la santé, la police, l’éducation, l’armée, les communes… ?