Face à une augmentation alarmante des arrêts maladie en France, le gouvernement s’alarme. La tendance actuelle, avec une hausse de 7,9% en 2022, met en péril le budget de la Sécurité sociale. Aurélien Rousseau, le ministre de la Santé, a mis en avant la nécessité d’agir rapidement, tout en privilégiant des solutions axées sur la responsabilité collective et des contrôles renforcés.
Arrêts maladie en hausse : la réaction du ministre !
Les chiffres alarmants des arrêts maladie
La croissance des arrêts maladie a connu une augmentation significative, atteignant 7,9% en 2022. Cette hausse représente un défi majeur pour le budget de la Sécurité sociale. Aurélien Rousseau, le ministre de la Santé, a exprimé ses préoccupations, soulignant que cette tendance n'était pas viable à long terme.
Face à cette situation, plusieurs solutions sont à l'étude. Toutefois, le ministre semble écarter l'idée d'allonger le délai de carence. Il mise davantage sur la mise en place de contrôles renforcés et sur la responsabilité collective. Cette approche vise à impliquer tous les acteurs, des patients aux employeurs en passant par les médecins, dans la gestion de cette problématique. D'autant que les arrêts maladie simulés ou tout simplement faux sont de plus en plus courants.
Les enjeux économiques pour la sécurité sociale
Il est essentiel de comprendre les raisons de cette hausse. Une grande partie des arrêts maladie concerne des personnes âgées, souvent en lien avec la souffrance au travail. Le besoin de reconversion est également un facteur majeur. Quelques mois après les longues discussions sur la pénibilité du travail, voila que la réalité vient rattraper les décideurs politiques. Ces éléments soulignent l'importance de la qualité de vie au travail, un sujet que le gouvernement souhaite aborder avec les partenaires sociaux.
L'impact financier de cette croissance est considérable. L'Assurance maladie a estimé les dépenses d'indemnités journalières hors Covid à 13,5 milliards d'euros. Cette augmentation moyenne de 3,8% depuis 2010 pose des questions sur les ressources nécessaires pour soutenir ces dépenses, et surtout sur une potentielle réforme à venir d'un système de santé visiblement dépassé.