Après Camaïeu, après Go Sport, c'est une autre enseigne détenue par la Financière immobilière bordelaise qui se retrouve en difficulté : les Galeries Lafayette. 26 magasins ont été placés sous sauvegarde du tribunal de commerce de Bordeaux.
Après Camaïeu et Go Sport, des Galeries Lafayette sur la sellette
L'empire de la Financière immobilière bordelaise (FIB) est en train de s'effondrer. En septembre dernier, l'enseigne Camaïeu mettait définitivement la clé sous la porte, avec le licenciement de plus de 2.000 salariés. En janvier, c'était Go Sport qui était placé en redressement judiciaire. Et désormais, ce sont des magasins Galeries Lafayette qui se retrouvent en difficulté. Michel Ohayon, l'homme d'affaires à la tête de la FIB, a annoncé dans Sud Ouest que 26 points de vente allaient être placés en redressement judiciaire. Une information corrigée par un porte-parole qui parle d'une « procédure de sauvegarde auprès du tribunal de commerce de Bordeaux ». Il n'y a donc pas de « cessation de paiement ».
Des Galeries Lafayette en difficulté
Néanmoins, difficile de se montrer optimiste pour l'avenir de ces magasins, sachant que la FIB elle-même est en redressement judiciaire, à la demande de Michel Ohayon. C'est un moyen de « poursuivre l'activité tout en préparant les meilleures conditions de remboursement des créanciers et entreprises ». Le dirigeant a l'intention de « réduire le périmètre de la société », ce qui signifie céder des actifs « qui font partie des plus beaux de France ».
Le propriétaire lui-même en redressement judiciaire
Michel Ohayon regrette par ailleurs le placement en redressement judiciaire de Go Sport et renvoie la balle aux salariés et aux syndicats qui l'ont demandé auprès de la justice. « Alors que la société allait faire en 2023 ses premiers bénéfices en dix-sept ans, les salariés n’ont pas fait confiance aux dirigeants », affirme-t-il. L'homme d'affaires se défend également d'être un « chacal des tribunaux de commerce » en rappelant ses investissements dans Camaïeu : il a injecté « deux fois et demi plus d'argent dans l'entreprise » que ce qu'il avait promis. Hélas, en pure perte.