À partir du 1er janvier 2025, les entreprises devront composer avec une aide à l’embauche d’apprentis de plus faible montant. Les PME auront droit à 5.000 euros, contre 6.000 euros actuellement, tandis que les grandes entreprises ne pourront prétendre qu’à 2.000 euros.
Apprentissage : l’aide à l’embauche diminuera en 2025
Des aides à l’embauche d’apprentis revues à la baisse
Avis aux employeurs, le soutien financier pour l’embauche d’apprentis en 2025 sera maintenu, mais non sans changements. Jusqu’en 2024, toutes les entreprises bénéficiaient d’une aide unique de 6.000 euros. Dès 2025, ce montant sera réduit à 5.000 euros pour les PME et à 2.000 euros pour les grandes entreprises. Cette décision, annoncée par le ministère du Travail, répond à une volonté de limiter l’impact budgétaire tout en continuant à soutenir les contrats d’apprentissage.
Les entreprises de moins de 250 salariés conserveront un accès simplifié à ces aides, mais les contrats préparant à des diplômes de niveau Bac+2 et supérieurs ne seront plus éligibles dans leur ensemble. En revanche, les grandes entreprises (250 salariés et plus) pourront toujours bénéficier des aides, sous réserve de respecter des conditions spécifiques, comme un quota minimal d’alternants dans leur effectif. Ces ajustements visent à encourager une gestion plus stratégique des recrutements en alternance.
De nouvelles obligations pour les PME et les grandes entreprises
Outre les ajustements financiers, 2025 marque l'entrée en vigueur de nouveaux dispositifs, notamment l’expérimentation obligatoire du partage de la valeur pour les PME de 11 à 49 salariés. Les entreprises concernées devront choisir entre plusieurs options : mettre en place un accord de participation, abonder un plan d’épargne salariale ou verser une prime de partage de la valeur. Ce cadre s’applique sur une durée de cinq ans et s’inscrit dans une logique de répartition plus équitable des bénéfices.
Par ailleurs, la directive européenne CSRD imposera aux grandes entreprises de publier leurs rapports de durabilité pour l’exercice 2024 dès 2025. Cette mesure concerne les entreprises répondant à des critères stricts (effectif supérieur à 250 salariés, chiffre d’affaires ou bilan significatif). Les rapports viseront à éclairer sur l’impact environnemental et sociétal des entreprises, soulignant ainsi l’importance de la transparence et de la responsabilité dans les pratiques économiques.