Depuis quelques mois, l’inflation ne cesse d’éroder le porte-monnaie des ménages. La part de l’alimentation pèse de plus en plus lourd dans le budget des ménages. Un grand groupe connu pour certaines marques est accusé de pratiques commerciales trompeuses.
Alimentation : ce groupe très connu accusé de pratiques commerciales trompeuses
"Shrinkflation" : l'art de tromper le consommateur
Qu'est-ce que la shrinkflation ? C'est un procédé subtil mais diabolique dans le secteur de l'alimentation. En effet, il s'agit d'acheter votre pot de glace. Sauf que ce dernier contient une quantité inférieure de produit. En revanche, son prix est lui largement à la hausse. C'est exactement ce que le groupe Unilever est accusé de faire. Selon les révélation de Libération, certains produits bien connus comme Axe, Rexona, Dove et même les soupes Knorr et Findus sont victimes de cette pratique.
Mais comment ces changements passent-ils inaperçus ? Les packagings. Le design extérieur reste similaire, trompant le consommateur à croire qu'il achète toujours la même quantité. Prenons l'exemple des pommes de terre rissolées Findus. Leur poids baisse de 10 grammes, mais le prix bondit de 68%. Autre exemple : une glace Carte d'Or voit sa taille diminuer de 105 grammes, tandis que le coût augmente de plus de 28%. Ainsi, ces augmentations, bien que choquantes, ne sont que la partie visible de l'iceberg.
L'alimentation au cœur de pratiques commerciales trompeuses
Et les augmentations ne s'arrêtent pas. En effet, certaines hausses de prix, lorsqu'elles sont ramenées au kilogramme ou au litre, atteignent une hausse hallucinante de 96% selon Libération. Un autre exemple frappant est la glace "rhum-raisin des Antilles françaises". En effet, cette dernière perd 154 grammes, tout en voyant son prix grimper de près de 44%. Ce qui est plus alarmant, c'est que si un distributeur refuse ce nouveau packaging trompeur, Unilever n'hésite pas à le priver de livraisons.
Bien que d'autres marques phares de l'alimentation comme Doritos ou Lipton soient également pointées du doigt pour des pratiques similaires, Unilever est particulièrement sous surveillance pour sa gamme étendue de produits affectés. Bien que la pratique de la "shrinkflation" ne soit pas techniquement illégale en France, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, la considère comme "trompeuse" et "abusive". Les consommateurs doivent apprendre à rester vigilants.