À quelques semaines des élections législatives, l’Association française des entreprises privées (AFEP) et les grandes entreprises françaises tirent la sonnette d’alarme. Elles redoutent un « risque majeur » de décrochage économique durable et appellent à la stabilité et à l’ouverture pour soutenir l’économie nationale.
Législatives : les grandes entreprises s’inquiètent du risque de crise
Les inquiétudes des entreprises sur le climat politique
L'AFEP, regroupant 117 grandes entreprises telles que L'Oréal, Engie, et Airbus, s'est récemment exprimée sur les risques potentiels liés aux résultats des prochaines élections législatives. L'association met en garde contre les "tentations d'isolement international et de fuite en avant budgétaire" qui pourraient découler de certains programmes politiques.
Ces entreprises craignent que de tels choix politiques ne compromettent la crédibilité de la France sur la scène internationale et ne freinent la capacité du pays à défendre ses intérêts dans un contexte mondial de plus en plus conflictuel. Elles insistent sur le fait que la position des Français lors de ces élections aura un impact direct sur leur capacité à innover, à maintenir l'emploi, et à préserver le pouvoir d'achat.
L'AFEP prône la stabilité et l'ouverture comme des valeurs essentielles pour éviter un décrochage économique. Elle appelle également à une transformation continue des services publics et à une responsabilité budgétaire accrue pour soutenir l'économie nationale.
Quels sont les risques pour l'économie française ?
L'alerte lancée par l'AFEP et d'autres organisations comme le Medef et la CPME souligne les dangers d'une politique économique mal alignée avec les réalités actuelles. Le Medef, tout comme l'AFEP, défend la stabilité économique et la cohérence des réformes menées ces dernières années. Ils craignent qu'un changement brusque de direction politique puisse entraîner une dégradation des finances publiques et une hausse des impôts, affectant ainsi le pouvoir d'achat et les capacités d'investissement des entreprises.
La CPME a également exprimé ses préoccupations, qualifiant certains projets politiques de "dangereux" et soulignant qu'ils pourraient causer un décrochage immédiat de l'économie française. Sans citer qui que ce soit, la CPME craint la mise en danger des entreprises par certaines mesures. Notamment celle du SMIC à 1.600 euros nets. Ces organisations patronales appellent les partis politiques à tenir compte des réalités économiques et à éviter les mesures susceptibles de nuire à la croissance et à la stabilité économique.