Les aéroports d’Orly et Roissy-Charles de Gaulle vont intégrer des scanners 3D pour le contrôle des bagages cabine. Cette évolution technologique, déjà en phase de déploiement dans quatre terminaux à Paris-Charles de Gaulle promet d’alléger significativement les procédures de sécurité pour les passagers.
Fini la galère des contrôles de bagages aux aéroports parisiens ?
L'arrivée de ces nouveaux scanners pourrait bien rendre obsolète la restriction de la limite à 100 ml pour les liquides dans les bagages cabine. Et plus globalement, cette technologie a tout pour réduire le temps de passage des voyageurs, qui n'auront plus à sortir leurs ordinateurs au contrôle de sécurité.
Compte à rebours avant les Jeux Olympiques
Les scanners 3D, similaires à ceux utilisés dans le secteur médical, affichent une vue tridimensionnelle du contenu des bagages, permettant ainsi d'identifier clairement les liquides et les appareils électroniques sans que les passagers aient à les sortir de leurs sacs. Cette avancée est accueillie avec enthousiasme, en particulier par les voyageurs d'affaires pour qui le temps est précieux.
Toutefois, la mise en place généralisée de cette technologie à Roissy-Charles de Gaulle nécessite patience et anticipation. L'aéroport doit équiper une centaine de portiques de sécurité pour répondre à la demande croissante de ces appareils à l'échelle européenne. Malgré ce défi logistique, l'impact attendu est significatif : une réduction estimée à 30% du temps de passage aux contrôles de sécurité.
En janvier 2024, avant même la mise en place complète des scanners, l'aéroport Paris-Charles de Gaulle a enregistré des temps d'attente réduits pour la majorité de ses passagers internationaux. Ceux-ci devraient encore diminuer avec l'arrivée des Jeux Olympiques de Paris 2024, un événement pour lequel l'aéroport d'Orly se prépare également en équipant deux de ses lignes de contrôle de cette nouvelle technologie.
Les aéroports parisiens à la traîne
Cette innovation place les aéroports parisiens sur la voie d'une amélioration significative de l'expérience voyageur, mais le passage complet à cette technologie n'est pas sans obstacles. Les scanners 3D ne sont pas une nouveauté mondiale ; de nombreux aéroports internationaux, tels qu'Atlanta, Amsterdam-Schiphol ou encore Londres-Heathrow, ont déjà adopté cette technologie. Cependant, l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, malgré une phase de test réussie à Paris-Orly, accuse un certain retard dans le déploiement de ces équipements.
La principale question reste de savoir si l'aéroport réussira à s'équiper intégralement avant les Jeux Olympiques de Paris 2024. La concurrence pour acquérir ces scanners hautement demandés est féroce, et leur intégration complète est essentielle pour assurer une fluidité maximale du trafic passager lors de cet événement mondial.