La Grèce et l’euro encore et toujours au menu du dîner Hollande-Merkel

Photo Jean Baptiste Giraud
Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 23 août 2012 à 7h42

Ecodigest du jeudi 23 août 2012 (2) – Plat unique pour le dîner Merkel-Hollande. Soupe à la grimace pour le président français et la chancelière allemande qui dîneront ensemble à Berlin. A chaque fois que ces deux là se rencontrent on leur sert de l’euro à la sauce grecque, de plus en plus amère. La Grèce qui justement, par l’entreprise de son premier ministre, Antonis Samaras, fait la tournée des capitales européennes, et en particulier Paris et Berlin pour négocier du temps. Du temps pour revenir dans les clous, et rembourser, ce qui veut dire en fait prêter encore plus d’argent à la Grèce pour boucler ses fins de mois. Une somme évaluée à 20 milliards d’euros… pour l’instant.

Le Président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Kuncker, en visite à Athènes, a cependant déclaré que la sortie de la Grèce de la zone euro n’était pas une option à envisager, et qu’il atteindrait le rapport de la troïka chargée d’évaluer le retard du plan de réformes de la Grèce avant de prendre une décision sur le délai demandé par Samaras.


-Un chinois s’offre l’un des plus vieux château de Gevrey-Chambertin. Avec 8 millions d’euros, l’investisseur anonyme s’est offert une bâtisse du XIIe sècle et ses deux hectares de vignes qui produisent 10 000 bouteilles par an. C’est deux fois plus que le prix qu’étaient prêt à mettre des viticulteurs du cru, qui s’étaient regroupés pour faire une offre au cédant. On comprend qu’ils aient mis leur drapeau dans leur poche, à ce prix là. La commune de Gevrrey-Chambertin, réputée dans le vignoble bourguignon, compte 550 hectares de crus classés.

-La Chine qui achète des terres rares, mais en vend aussi : le gouvernement chinois a annoncé hier qu’il autorisait ses entreprises exportatrices à augmenter leurs quotas de vente à l’étranger de terres rares, essentiellement des minéraux ou des métaux de type lithium qui rentrent dans la composition des batteries, écrans plats, etc. Seul hic : les exportations restent en dessous du seuil des quotas autorisés, car la Chine aussi est fortement consommatrice elle-même de ces terres rares (dont elle fournit 95 % à elle seule), et dont l’extraction est difficile.

Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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