Quand on entend croissance, on pense évidemment à la plante ou à l'enfant qui grandissent.
En économie, c'est un peu pareil. La croissance désigne l’augmentation de la production de biens et de services d’un ensemble économique sur une période donnée. Pour une entreprise, la croissance définit la progression de son chiffre d’affaires d'une année sur l'autre. Pour un pays ou un ensemble de pays, c’est la progression du Produit Intérieur Brut (PIB) qui est mesurée pour évaluer le dynamisme de son économie, car l'on estime que la décroissance, autrement dit, un PIB en baisse d'une année sur l'autre, est un mauvais signe. Ainsi, une croissance de 2 %, (standard au début des années 2000, et que l'on espère atteindre à nouveau dans les années à venir), signifie que le PIB a atteint 102 % du PIB de l'année précédente. Seulement il y a des pièges : lorsqu'une marée noire survient sur les côtes bretonnes, ou lorsque une tempête détruit des maisons, le nettoyage des plages ou la reconstruction des habitations détruites créent artificiellement de la croissance ! De plus en plus d'économistes recommandent donc de réfléchir et d'utiliser de nouveaux indicateurs, comme l'indice de développement humain du programme des Nations Unies pour le développement. Par ailleurs, certains pensent qu'une croissance négative n'est pas forcément un mauvais signe : c'est le concept de décroissance soutenable.