Résumons-nous : il y a plusieurs mois, les groupes de médias allemands les plus importants ont décidé d'exiger de Google d'être payés pour la publication par le moteur des petits extraits d'articles/photos qui apparaissent lors d'une recherche.
Le 1er octobre 2014, Google annonce que pour ces 150 rebelles, il ne ferait désormais plus apparaître que le lien vers la home page et aucun autre détail. Autant dire qu'il les privera de trafic. Wow.
Le leader de la croisade anti-Google n'était autre que Mathias Döpfner, le patron du groupe Axel Springer, l'un des premiers éditeurs en Europe (Bild, Die Welt). Las, un mois après que Google a mis sa menace à exécution, ce même Mathias Döpfner déclare qu'ayant subi une chute de 40% de leur trafic internet (dont le groupe -- comme peu ou prou toutes les entreprises de presse -- tire plus de 50% de son revenu), il rend les armes et abandonne son combat contre Google. Ça nous glace.
"Nous avons peur de Google, je dois le dire clairement et honnêtement, car peu de mes collègues osent le faire publiquement." Mathias Döpfner, lettre ouverte à Eric Schmidt
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