Condamné, Uber continue à faire la promotion d’UberPop sur les réseaux sociaux

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Par Jean-Baptiste Giraud Publié le 17 octobre 2014 à 11h14

Malgré sa condamnation jeudi 16 octobre à 100 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir voulu faire passer son service UberPop pour du covoiturage, la start-up américaine continue comme si de rien n'était à faire la promotion de son service UberPop sur les réseaux sociaux.

uberpop

Vendredi 17 octobre, une nouvelle campagne de publicité, avec de nouveaux visuels, était diffusée notamment sur Facebook. L'ancienne campagne mettait en scène une jeune femme séduisante, les clefs à la main, à laquelle il était proposé de partager ses trajets. La nouvelle est beauocup plus directe et sans équivoque possible ! Un homme aux cheveux blancs, probablement retraité, se voit proposer "conduisez des habitants de votre ville et complétez vos revenus durant votre temps libre". Cette fois, plus question de covoiturage, il s'agit bel et bien d'une activité rémunératrice, et non d'un partage de frais lors d'un déplacement. Sous l'image, une légende toute aussi claire indique le montant de rémunération espéré "recevez plus de 100€ par jour", assorti de la mention "Vous aussi, aidez les utilisateur Uber à se déplacer dans votre ville", comme s'il n'existait aucun autre moyen de transport.

Uber a annoncé vouloir faire appel de la décision de justice (la société dispose de deux mois pour le faire) appel qui sera suspensif pendant toute la durée de l'instruction, qui peut durer minimum un an, mais bien plus probablement 18 mois à deux ans. Pendant ce laps de temps, les concurrents d'Uber qui l'ont attaqué craignent que la société en profite pour créer un état de fait, en tuant ses concurrents et en imposant l'usage de ses services, rendant un retour à l'état initial (principe de droit, lorsqu'un acte est jugé illégal) difficile...

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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