Sachant que les gens sont prêts à acheter, recommander, travailler et investir dans une entreprise en fonction de la perception qu’ils en ont (à 60%), bien plus que de la perception qu’ils ont des produits qu’elle vend (une donnée qui pèse seulement à 40% sur leur choix), on comprend mieux pourquoi jouir d’une bonne réputation est capitale pour la réussite d’une entreprise. D’après Forbes, qui cite un rapport du Reputation Institute, un cabinet de consulting basé à New-York, les 100 entreprises les plus réputées sont toutes des multinationales présentes dans le monde entier, selon les 47 000 consommateurs appelés à voter dans quinze pays différents (dont la France).
Cette année, c'est le constructeur automobile allemand BMW qui caracole en tête du palmarès des entreprises les plus réputées au monde, devant le Japonais Sony et l'Américain Walt Disney Company, signe que le rêve véhiculé par la souris Mickey Mouse reste intacte, même aux yeux des adultes. La notion de « réputation » est le fruit des sentiments - de confiance, d’estime, d’admiration et de bonne impression - éprouvés par un acheteur potentiel à l’égard d’une société, et en particulier de la qualité de ses conditions de travail, de sa gouvernance, de son action citoyenne, de ses performances financières, de son leadership, des produits et services fournis et enfin de ses innovations. Les sociétés (tout ou partie) tricolores ne sont pas en reste puisque sept d'entre elles figurent dans le Top 100, dont Michelin, Carrefour, Danone, L'Oréal, LVMH, Air France-KLM, etc.
En revanche, c'est Microsoft qui apparaît comme l'entreprise numéro un en termes de responsabilité sociale (RSE en français, Corporate Social Responsability, CSR en anglais). Les sondés estiment que son éthique et sa transparence sont notamment sans égal au monde. Juste après le géant des logiciels basé à Washington, arrive Google, notamment car « elle est vue comme la meilleure boîte où travailler au monde ». Pas foncièrement faux, d'après les Googlers qui y travaillent !