Il serait un peu facile de mettre cette information sur le compte des préparatifs des fêtes de fin d'année.
Ce n'est pourtant pas la raison de cette augmentation de 0,2 %, en volume, de la consommation des ménages français pour le mois de novembre dernier. Les prévisions des économistes de l'Insee laissaient le champ large aux interprétations, s'échelonnant entre -0,6 % et + 0,2 %.
Cette augmentation pour novembre, qui atteint donc le maximum envisagé par les estimations de l'Insee, a été particulièrement tirée vers le haut par les dépenses d'énergie (en augmentation de 2,7 %), mais aussi par les achats en équipements du logement (en hausse de 0,6 %).
Pour autant, les achats de biens dits "durables" ont reculé de 0,6 %. Cause principale de cela, le repli des ventes de voitures neuves qui continue sa chute avec -0,9 % pour novembre, après une baisse de 1,1 % en octobre.
Enfin, la consommation de produits alimentaires continue de se contracter pour le quatrième mois consécutif, avec -0,5 % pour le mois de novembre.