"Ce soir, les partenaires sociaux ont placé la France en haut des standards européens en matière de marché du travail et de relations sociales. L'accord auquel ils sont parvenus est en effet tout sauf un accord a minima", indique le MEDEF, sous la plume de Laurence Parisot.
Un enthousiasme qui contraste nettement avec la position de la CGT et de FO, pour qui tout accord est "inacceptable" selon Agnès Le Bot de la CGT, et "renforce nettement la précarité" pour Stephane Lardy de FO.
Cependant, si les autres syndicats représentatifs ratifient le texte (CFDT, CFTC et CFE-CGC), comme l'a affirmé Joseph Thouvenel, le patron de la CFTC à la sortie des négociations, celui-ci sera valide.
Ne restera plus alors au gouvernement qu'à retranscrire le texte dans un projet de loi, ce qui pourrait être fait début mars. Un point presse se tiendra samedi matin à 11h00 afin de présenter les détails de l'accord conclu vendredi soir.